Les Lakers résistent à un Victor Wembanyama en five-by-five !

Près de Hollywood, le début de match tourne au « Wembanyama Show ». Le Français est absolument partout dans les quatre premières minutes : il provoque deux fautes à Anthony Davis, inscrit deux paniers de loin pour 13 points rapides, et s’occupe de tout en défense. Mais s’il débute par un 3/4, ses coéquipiers ne tirent qu’à 1/10. Et sa sortie rapide, comme voulue à chaque fois par Gregg Popovich, est immédiatement synonyme de rebond des Lakers.

Plus en rythme avec un tandem LeBron James – Anthony Davis en parfaite harmonie, les Angelinos signent un 21-2. Il y a les Spurs avec « Wemby », et ceux sans. Le premier choix de la Draft est de retour aux affaires et signe un premier quart-temps parfait : 16 points, 6 rebonds, 3 interceptions, 2 contres, 1 passe, en 7 minutes seulement ! Surtout, son +/- sur la période est de +12, alors que San Antonio est mené de quatre longueurs…

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Sans être brillants, les Lakers s’appuient sur leurs joueurs majeurs pour refaire l’écart. D’Angelo Russell frappe deux fois de loin, servi par LeBron James, pour passer un nouveau 8-0. Le banc de Darvin Ham n’apporte rien, mais les Spurs n’en profitent pas. Difficile il est vrai alors qu’aucun autre joueur texan que Victor Wembanyama ne dépasse les sept unités… Le match dans le match entre le « Wemby » et Anthony Davis est superbe, avec 20 points et 8 rebonds chacun, mais l’avantage pour Los Angeles à la mi-temps (66-59).

Après avoir manqué le 5×5 pour une passe la veille, Victor Wembanayama s’assure que ce ne soit pas le cas cette fois en passant en mode distributeur. Jeremy Sochan s’en régale avec trois dunks, mais les Lakers gardent le rythme en attaque. Anthony Davis poursuit son chantier sous le cercle, tandis que James et Russell s’occupent du scoring en périphérie. Tout ce qui manque un temps à des Spurs décramponnés (85-70)… avant d’inscrire quatre paniers consécutifs derrière l’arc, puis un cinquième signé Malaki Branham pour ne plus compter que trois points de retard.

Mais à force de faire l’élastique, les visiteurs finissent par exploser. LeBron James prend les choses en main pendant qu’Anthony Davis est préservé. Délesté de sa présence, Victor Wembanyama peut parachever son œuvre individuelle. Son troisième contre du quart-temps lui octroie ce fameux 5×5. Mais le mal est fait, et si les Spurs reviennent dans le money time quand Darvin Ham ouvre son banc dans les grandes largeurs (123-118).

CE QU’IL FAUT RETENIR

– Cette fois, Wembanyama tient son five-by-five ! Tout proche de l’atteindre 24 heures plus tôt, le Tricolore récidive avec un match de grande qualité. Monstrueux en premier quart-temps, il a pesé dans absolument tous les secteurs de jeu et aurait même pu y ajouter un triple-double si ses coéquipiers avaient été moins maladroits. Il signe le premier 5×5 depuis Jusuf Nurkic en janvier 2019, le deuxième dans l’histoire pour un rookie, et le plus rapide de tous les temps avec seulement 31 minutes sur le parquet. On rappelle quand même que les contres et les interceptions ne sont comptabilisés que depuis 1973.

– LeBron James force la décision. Les Lakers ont donné l’impression de ne jamais avoir à réellement forcer dans ce match pour contrôler les Spurs. Ils ont pourtant attendu le dernier quart pour s’échapper définitivement, grâce à un excellent LeBron. Visiblement encore gêné par sa cheville en première période, il a accéléré au retour de vestiaires alors que Darvin Ham l’a laissé seul maître à bord dans le dernier acte.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.