Kobe Bryant place Los Angeles sur de bons rails

Dans le sillage de Kobe Bryant et de Pau Gasol, les Lakers s’imposent logiquement (102-89) dans cette première manche des Finals 2010. La défense des Celtics n’est jamais parvenue à prendre le dessus sur l’attaque des champions en titre, et l’écart aurait pu être bien plus lourd.

On rappelle la stat qui tue : 47v-0d lorsque Phil Jackson a remporté le premier match d’une série. A Boston de faire mentir cette incroyable stat.

Une autre stat qui tue : 0 point en seconde chance pour les Celtics, malgré 8 rebonds offensifs (bon, c’est pas énorme mais ne rien faire de 8 ballons comme ça…)
En fait, dès le début du match, on a senti que les C’s n’étaient pas dans le rythme. Les 6 points rapides de Rajon Rondo masquaient un déficit qui n’allait pas tarder à se voir. Pau Gasol et Kobe Bryant se mettaient déjà en avant tandis que de l’autre côté, Tony et Ray Allen (ce dernier bien chauffé par Artest dès le coup d’envoi) accumulaient les fautes. Les rebonds étaient déjà pour les Lakers et c’était les lancers-francs de Paul Pierce et les quelques minutes où les remplaçants prenaient place qui permettaient aux Celtics de n’être qu’à 5 points (26-21) après 12 minutes.

En début de deuxième quart-temps, les remplaçants des Lakers n’avaient pas besoin d’être très bons (ils étaient loin de l’être d’ailleurs) pour résister aux visiteurs qui ne pouvaient rien faire à l’intérieur tant Gasol veillait au grain. Et des deux côtés du terrain. Alors lorsque Bynum et Bryant sont revenus sur le terrain, les Lakers avaient une attaque complète. Et lorsque Ron Artest en a fait de même, ils avaient une défense efficace. En plus, il marquait 5 pts consécutifs. C’est ainsi que les Celtics se retrouvaient menés 50-41 à la mi-temps sans donner l’impression de pouvoir faire grand chose. Même le duo Rondo-Robinson, aligné un moment et censé mettre du jus dans les verts n’avait rien changé.

Boston craque après la pause

Le troisième quart-temps fut, comme on s’y attendait, celui de la punition pour les C’s. Toujours aucun rebond ou presque, Garnett inexistant en défense (il mettait quelques beaux paniers cependant), tous les match-ups dominé par les Lakers et un Kobe Bryant qui prenait les choses en main pour scorer 14 points (et quel contre sur Tony Allen !). Paul Pierce ne savait comment faire en attaque, la défense était submergée, Ray Allen prenait une nouvelle faute : une vraie purge ce quart-temps avec 34 points encaissés.
Une purge aussi à regarder (à part quelques éclaircies), avec un jeu haché par les fautes (parfois inexistantes, parfois en faveur des Lakers). Au bout d’un moment, Rasheed Wallace, pourtant pas le moins valeureux des C’s, sorti une colère (après une faute bête) et se chopa une technique. Agacé sans doute de se faire dominer par Gasol à ce point. Agacé sans doute de la passivité de Garnett. Bref, un coup au moral suivi d’un autre avec un 3-pts de Ron Artest. 84-64 : 20 pts d’avance pour les Lakers à l’entame du dernier quart.

Le match était évidemment terminé même si les deux équipes ont continué à jouer. Mais comme avant voire pire. Les Lakers auraient vraiment pu être meilleurs, et n’ont pas montré un banc rassurant. Les Celtics n’étaient pas assez dynamiques, ils gâchaient même des occasions faciles. Mais avec un 10-1 ils revenaient et obligeaient les Lakers à de la vigilance. Kobe rentra de nouveau pour mettre de l’orde, Gasol continua son oeuvre : les Lakers s’imposaient somme toute assez facilement 102-89.

Très, très court résumé…

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