Le Magic devrait le savoir. Face à un champion, on ne peut pas se permettre de se relâcher. Et ce, même lorsqu’on mène de 28 points en deuxième mi-temps.
La preuve avec le Game 1 de sa demi-finale de conférence face aux Celtics. Sous l’impulsion d’un gros Dwight Howard (16 pts, 22 rbds, 3 cts), Orlando menait donc de 28 points au début du troisième quart-temps (65-37) avant de complètement lâcher prise.
C’est bien simple, à 43 secondes de la fin, Boston était revenu à -4 dans un TD Garden en ébullition grâce un 3-points de l’inévitable Ray Allen !
Mais le bras de J.J. Redick ne va pas trembler dans les dernières secondes. 4/4 aux lancers pour l’arrière d’Orlando qui permet ainsi à Orlando de s’imposer 95-90 dans cette première manche.
Un succès important puisqu’il permet au Magic de prendre l’avantage du terrain, mais Stan Van Gundy ne veut même pas en parler. Il est très fpaché après ce qu’il a vu et vécu.
« Les 16 dernières minutes furent une débâcle. On a voulu jouer avec le chrono mais on ne peut se le permettre dans des matchs comme ça. En playoffs, les équipes se battent jusqu’au bout et elles ne lâchent rien ».
Disons que des équipes comme Boston ne lâchent rien…Souvenez-vous du Game 4 des dernières Finals lorsque Boston s’était imposé après avoir compté jusqu’à 24 points de retard face aux Lakers.
Du très bon Piétrus
Les Celtics ne se découragent jamais même lorsque son back-court ne répond pas présent. 2/12 aux tirs chacun pour Rajon Rondo (14 pts, 10 rbds et 8 pds !) et Ray Allen. Ne cherchez pas plus loin les raisons de cette défaite.
« Nous n’avons aucune excuse. On ne peut pas se permettre d’attendre d’être menés de 25 points pour se mettre à jouer. C’est impardonnable » lâche Paul Pierce, auteur de 23 points.
Au final, personne n’est content après une telle rencontre. Seul peut-être Mickaël Piétrus doit être soulagé d’avoir retrouvé sa patte en attaque (17 pts) et son efficacité en défense. Du très bon MP20 en première mi-temps. Le Piétrus du début de saison qui met dans le corner ou qui drive.
Mais vraiment, ce succès obtenu finalement à l’arraché reste en travers de la gorge du Magic.
« On a été suffisants et face à Boston, c ‘est interdit. Au final, on a gagné et on a vu ce qu’il fallait faire pour gagner face à eux. C’est ça le plus important » conclut Howard.
Résumé du match