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NCAA : qui peut empêcher John Wall d’être élu Joueur de l’année ?

demarcus-cousinsIl y a encore quelques semaines, John Wall semblait se diriger tout droit vers le titre de « Player Of the Year », écrasant la concurrence au passage. Mais depuis, Wall est apparu moins flamboyant, jouant toujours très bien, mais pas aussi bien que la hype qui l’entoure veut bien le laisser penser.

Son coach, John Calipari l’a d’ailleurs recadré après le match de Vanderbilt remporté 85-72 par Kentucky (13 pts, 9 pds, 7 bps pour Wall).

« Il fait deux actions décisives à la fin du match, mais il n’a pas fait assez d’efforts, notamment au rebond, comme il aurait dû. »

Cette phrase de son entraîneur a soudain mis en lumière le fait que le meneur des Wildcats est certes très bon, mais que les autres prétendants au titre de joueur de l’année le sont tout autant. Alors examinons la liste des candidats à la plus haute récompense individuelle en NCAA, avec notamment Demarcus Cousins, coéquipier de Wall.

Evan Turner, Ohio State, Meneur/Arrière/Ailier

Le joueur universitaire le plus complet, avec une moyenne de 18.4 pts, 9.5 reb, 5.7 assists par match. Il a scoré 20 points ou plus à 6 reprises, attrapé 10 rebonds ou plus dans 9 rencontres et distillé au moins 7 passes décisives par 6 fois. Il a aussi réalisé 2 triple-double avant sa blessure au dos en décembre. Avec lui les Buckeyes présentent un bilan de 13 victoires pour 3 défaites, sans leur joueur vedette, ce chiffre descend à 3-3, preuve de son impact.

Wes Johnson, Syracuse, Ailier

La révélation de l’année dans l’équipe surprise de l’année. Johnson (17.1 points, 9.2 rebonds par match et parmi les leaders de la Big East en terme de contres et d’interception) a posté 10 double-double, et réalisé un match à 6 interceptions et un autre à 6 contres. Il ne devrait pas avoir de mal à franchir le cap de la NBA puisque sur les 400 minutes que Syracuse a joué, il n’en a passé que 15 sur le banc.

Demarcus Cousins, Kentucky, Ailier Fort

L’autre freshman vedette de Kentucky a un peu volé la vedette à son coéquipier John Wall ces derniers temps, avec des performances de haute volée. Contre Ole Miss, mardi, il a posté son 5e double-double de suite. Le big man (16.3 pts, 9.7 reb en 21 minutes) possède des mains et des pieds extraordinaires, son jeu de jambe est ultra-rapide quand vient le moment de se retourner sous le panier. C’est actuellement le meilleur intérieur de la NCAA, No. 1 du pays aux rebonds offensifs. Il a à sa disposition une large palette de moves dos au panier, et ne shoote pas trop mal aux lancers-francs. S’il parvient à contrôler ses émotions sur le parquet, il est sans faille.

John Wall, Kentucky, Meneur

Il tourne à 16.9 points, 6.8 assits et, comme beaucoup de grands, il a la faculté de briller dans le crunch time, mais ses performances sont un peu en baisse ces derniers temps. Il n’a rentré que 30 de ses 77 derniers tirs (39% alors que sa moyenne saisonnière est de 48%). Il commet toujours beaucoup trop de turnovers (un ratio passes/turnorvers de 1.1/1 sur les 4 derniers matchs) et ses interceptions sont aussi un peu à la baisse. Même s’il marque toujours beaucoup, Wall semble de moins en moins vouloir conduire les actions à leur terme par lui même. Il préfère souvent passer la balle plutôt que de se lancer au panier. Malgré une baisse passagère, il peut retrouver son meilleur niveau à tout moment et redevenir le meilleur joueur incontesté.

Sheron Collins, Kansas, Meneur

Collins est sans doute le joueur le plus téméraire lorsque il s’agit d’aller au panier, en veulent pour preuve son drive gagnant et autres gros shoots contre Kansas State. Il est leader de son équipe au scoring (15.5 pts) et à la passe (4.1 ). Joueur très complet à son poste.

James Anderson, Oklahoma State, Arrière

Le guard d’Oklahoma State a toujours été un bon shooteur, mais cette saison, il pénètre beaucoup plus, résultat : son nombre de tentatives de lancers-francs a augmenté ainsi que sa moyenne de points/match qui est passée de 18.2 l’année dernière à 22.8 (et 5.9 rebonds par match). Dernièrement, il a marqué 24 points en une mi-temps contre Texas.

Damion James, Texas, Ailier Fort

James, est l’homme à tout faire des Longhorns, il tient la baraque aussi bien au scoring (18 points de moyenne) que dans la raquette (11 rebonds). Il est devenu plus actif défensivement comme le montre sa moyenne de steals (1.8 par match).

Kalin Lucas, Michigan State, Arrière/Meneur

Le concurrent le plus sérieux de Sherron Collins pour le titre officieux de joueur le plus clutch. En trois jours, il a marqué les tirs vainqueurs contre Minnesota et Michigan. Mène les Spartans au scoring (15.6 points) et en terme de passes décisives (4 par match). S’est tordu la cheville contre Wisconsin mardi.

Jon Scheyer, Duke, Meneur

Excellent joueur a son poste, il a pris une nouvelle dimension cette année aux points (18.6 par match) et à la passe (5.6 par match), ses plus hautes stats de sa carrière universitaire. Bon shooteur, notamment à 3-points, la seule question concerne sa capacité à tenir la cadence à ce rythme là (36 minutes par match) jusqu’en mars.

Scottie Reynolds, Villanova, Meneur/Arrière

Encore un joueur qui ne flanche pas dans les moments décisifs. Le joueur de Nova a significativement amélioré ses pourcentages au shoot, de 40% l’an dernier à 50% cette année, et de 35% derrière l’arc à 41%! De plus, Jay Wright arrive à l’économiser (28 minutes) ce qui rendra de grands services aux Wildcats lors de la March Madness. A connu un match à 36 points contre Louisville, suivi d’une performance à 27 points contre Georgetown, récemment.

Jimmir Fredette, BYU, Arrière

Le guard de BYU shoote à 48% à 3-points et 90% sur la ligne des lancers. Fredette qui tourne à 21.5 pts/match sur la saison, en est à 25 pts de moyenne sur les 10 derniers matchs, dont un pic à 49 points contre Arizona.

Devan Downey, South Carolina, Arrière

Le joueur de poche de South Carolina est monstrueux dans les matchs de conférence. Il tourne à 31.6 points par match, et marque 46% des points de son équipe. Il a battu Kentucky presque à lui seul, et marqué le shoot décisif contre Georgia.

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Par Thomas
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