Chase Budinger ne sera pas champion olympique de beach-volley

La marche était trop haute. Chase Budinger, associé à Miles Evans, voit son aventure olympique se terminer. La paire américaine a été éliminée en huitième de finale par les Norvégiens (21-16, 21-14), Anders Mol et Christian Sorum, qui n’étaient autre que les champions olympiques en titre.

Cette élimination n’enlève rien à l’expérience vécue par l’ancien joueur NBA au pied de la Tour Eiffel. « Participer aux Jeux olympiques, jouer dans ce cadre, sera sans aucun doute là-haut avec mes plus grands moments basket », lâche l’ancien joueur des Rockets et des Wolves, cité par ESPN.

Ce dernier a été marqué « par les acclamations de 12 000 personnes. C’était une atmosphère incroyable. Jouer sous les lumières, sous la Tour Eiffel, qui était étincelante, on ne peut pas dupliquer ce genre de souvenirs. »

Sans oublier le fait d’avoir croisé la route d’anciens homologues de la Grande Ligue, parmi les plus illustres comme LeBron James et Kevin Durant. Un passage NBA avant une reconversion sportive qui n’est pas passée inaperçue chez ses adversaires.

Le respect de la part des adversaires

« J’ai beaucoup de respect pour Chase, qui a pu jouer en NBA pendant de nombreuses années et qui y a été un grand joueur. Et maintenant, il parvient à pratiquer un sport olympique pour les États-Unis, le beach-volley. Ces deux sports sont très différents. C’est quelqu’un de très athlétique. C’est vraiment cool. J’ai beaucoup de respect pour ce parcours », salue ainsi Anders Mol.

Avant de quitter le sable, la paire américaine est restée un temps sur place, consciente que c’était sa dernière dans ce cadre idyllique qui « a dépassé toutes [leurs] espérances ». Elle espère pouvoir connaître quelque chose de similaire dans quatre ans, à Los Angeles. La compétition aura lieu à Santa Monica, à mi-chemin entre les villes natales de Chase Budinger et de Miles Evans.

Chase Budinger aura alors 40 ans : « Je serai vieux comme le monde. J’ai toujours dit que c’était mon corps qui décidait. J’évalue année par année comment je me sens physiquement. En ce moment, je me sens très bien. »