Joakim Noah : « si je parle, les choses vont empirer »

Après la honte de la défaite à domicile face à des Kings un temps menés de 35 points, le chemin de croix continue pour les Bulls, battus au Madison Square Garden par des Knicks présentant désormais un meilleur bilan qu’eux (11-17 contre 10-17).

Rien ne va plus à Windy City malgré les appels au positivisme de Vinny Del Negro, coach plus que jamais sur la sellette. Premier ennemi de la défaite dans un vestiaire qui semble l’accepter un peu trop facilement à son goût, Joakim Noah a eu des mots très forts dans les désuets vestiaires newyorkais. En refusant d’en dire trop, il a tout dit.

« On est en quête d’une âme et il y a gros travail à faire pour y arriver. Si vous (journalistes) étiez mes amis, je vous dirais plein de choses. Mais là j’ai le sentiment que si je le fais, ça ne fera qu’empirer les choses. En tant que joueur, ce n’est pas à moi de parler de ça. On traverse une période difficile et je ne veux pas la rendre encore plus compliquée. »

Chacun aura son interprétation, notamment sur le « ça » dont en tant que simple joueur il ne peut parler. Les Bulls en sont à huit défaites de rang à l’extérieur et trainent comme un boulet un réel problème d’identité.

Cette équipe n’a pas d’âme en effet, Jooks a raison. Le remède ? Le front office planche sur la question. Lawrence Frank peut être la réponse.

Crédit photo : Keith Allison