Toronto, victime de l’inspecteur Redick

Pour ce qui inaugure un road trip de trois matchs, le Magic a bien commencé au nord de la frontière, à Toronto. Dwight Howard s’est montré sans pitié face aux Raptors avec 36 points et 13 rebonds. Mais c’est JJ Redick qui restera le héros du match avec un 3-points et deux lancers décisifs en fin de match pour définitivement écarter de valeureux Raptors (92-88).

Le Magic continue de grandir

On le sait, la philosophie de Stan Van Gundy est simple. On passe la balle à Dwight Howard dans la peinture et après, on voit si on ressort la balle pour arroser à trois points ou si on garde la gonfle pour aller l’enfourner si possible dans le panier avec puissance et explosivité.

Dans ce match, la seconde solution a du rapidement être adoptée par la franchise floridienne. Car la gabegie de ses shooteurs empêchait clairement un autre système de jeu. Jason Richardson termine par exemple à 6 points avec 2/10 aux tirs dont 1/7 derrière l’arc.

Une domination intérieure

Mais Howard était dans un bon soir, et quand Superman va, Orlando aussi. Aaron Gray a bien résisté avec 11 points et 11 rebonds, mais le pivot des Raptors n’a rien pu faire contre l’ouragan Howard. Au alley oop, en puissance, en vélocité, il a démonté la raquette des Raptors avec 36 points à 16/20 aux tirs plus 13 rebonds. Le seul bémol de la soirée est l’habituel talon d’Achille : 4/14 aux lancers. Indigne !

Le Magic a dominé dans la peinture (50-38) grâce à Ryan Anderson qui lui aussi se présente en double double (19 points, 13 rebonds). Contre son éphémère ancienne équipe, Turkoglu termine fanny (0 point) mais distille 9 passes pour égaler son meilleur total en saison.

Bayless à la relance, Redick à la conclusion

Les Raptors effectuent un retour en seconde mi-temps sur les épaules de Jeryd Bayless (15 points, 6 rebonds, 5 passes). De quoi revenir à -2 en fin de match. C’est alors que JJ Redick est servi dans le coin, et l’ancien Dukie délivre un gros shoot. Jose Calderon réplique lui aussi d’un tir primé.

Mais le dernier mot revient à Orlando sur la ligne de réparation, et Redick répond présent pour emporter la décision de justesse (92-88). C’est la 6^ème victoire sur les 8 derniers matchs à l’extérieur du Magic.

Pas de quoi remplir Van Gundy de sa coutumière bonhommie, qui en plus, pauvre homme, a dû demander à voir un docteur des Raptors pour des douleurs à la poitrine :

« C’était un match très faible en énergie et lent ce soir. Ce n’est pas tant que les équipes n’arrivaient pas à mettre leur jeu en place, autant offensivement que défensivement, mais Mon Dieu que c’était long. Pour les deux équipes. »

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