Transparent face aux Knicks, Metta World Peace n’avait finalement joué que 11 minutes, restant sur le banc dans les instants décisifs. Mais l’ailier des Lakers explique que son jeu ne se reflète pas forcément dans les statistiques, et que Mike Brown se fit beaucoup trop aux chiffres, et pas assez au jeu.
« Je veux gagner », explique-t-il à CBSSports. « Actuellement, le coach est un fan des statistiques. Il a été analyste vidéo ou un truc du genre. Donc il ne pense qu’aux stats. Mais Ron Artest ne pense qu’au jeu. Il ne comprend pas ça. Il ne me laisse pas sur le terrain dans les fins de match serrées parce qu’il a peur de mon adresse aux lancers. Mais je me fous de ça parce que je vais faire un stop défensif. Il ne comprend pas le rythme que nous avons, Derek, Kobe, Pau, Andrew et moi. J’ai joué des matches où je marquais 2 points à 1/9 et où nous gagnions. C’est ce qui compte. Les stats sont pour les gens qui en ont besoin ».
Car Metta World Peace assure qu’il peut faire la différence par des actions qui ne se lisent pas dans la ligne de stats, comme lorsque Paul Pierce a donné la balle à Mickael Pietrus en fin de match.
« Si je pouvais compter combien de fois le meilleur joueur de l’équipe adverse n’a pas pu prendre le tir décisif lorsque j’étais sur lui, je serais n°1. Ce n’est pas une stat, et le coach ne… Vous devez avoir joué au basket pour comprendre ça. Quand Phil Jackson était là, c’était pour ça que je jouais, parce qu’il comprenait ça. Contre les Sixers et le Jazz, j’étais sur le banc à cause des stats ».
L’ailier accuse également le staff de paniquer en fin de match.
« Chaque match à l’extérieur sera difficile. Mais je crois qu’ils paniquent quand les matches sont serrés. Moi, Kobe, Pau, Fish, nous nous attendons aux fins de match compliquées. Nous sommes sûrs de nous en sortir et nous ne paniquons pas. Le coach, il panique : ‘Je dois faire un changement’. Donc je reste sur le banc et je vois ce qu’il se passe ».