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Good luck Goudelock

En un match, il a scoré quatre points de plus qu’en dix au préalable : 14. Forcément, ça attise le feu médiatique. Surtout que la veille, c’est dans l’équipe des coaches et avec le néo-pensionnaire de NBDL Derrick Caracter que l’ex-gâchette de Charleston effectuait l’entraînement. A priori aucun signe de temps de jeu à l’horizon. Mais au shootaround matinal mercredi, Brown le passe back-up.

Drew’ Goudelock a juste le temps de prévenir ses parents à la maison avant de filer au Staples pour son premier quart d’heure de gloire NBA.

Vingt minutes après la douce revanche des Lakers dans l’acte II de Battle of LA, Andrew Goudelock est donc là, frais et disponible pour la presse. Il est souriant mais un brin apeuré par la horde anxiogène de confrères soudain massés devant son vestiaire. Le rookie n’a pas l’habitude. Mais il savoure. Avec Steve Blake absent et Darius Morris décevant, le quatrième meilleur scoreur NCAA la saison dernière a justifié la confiance de Mike Brown devant CP3 et Billups.

Mike Brown ne retient pas son nom…

« Quand tu es rookie, tu ne sais jamais quand tu vas jouer et le staff ne te parle pas beaucoup. Les coaches te disent juste d’être prêt, c’est tout. Prêt à saisir ta chance quand on appelle ton nom pour entrer sur le parquet. Tu travailles tous les jours pour ça et une performance comme celle-là booste ma confiance », assure Goudelock, heureux que Brown ait enfin prononcé correctement son nom le matin même.

« J’espère qu’il va le retenir maintenant, mais bon franchement il peut m’appeler comme il veut tant qu’il le fait pour me faire rentrer en jeu » s’amuse le 46e choix de la draft 2011.

 « Ne jamais perdre confiance… »

« Hier à l’entraînement, j’ai vraiment commencé à réaliser que je n’avais pas la bonne attitude. Je me posais trop de questions, je manquais de confiance. Quand j’ai vu les gars se rentrer un peu dedans et se dire les choses en face, ça m’a réveillé. L’ajustement à la NBA est difficile car ici les joueurs sont plus rapides, plus costauds. Tu dois vite l’intégrer dans ton processus de développement sinon tu perds confiance au fur et à mesure et après, ça devient très compliqué », poursuit ce garçon de 23 ans, sorti diplômé de université de Georgie l’été dernier. Chose rare dans le grande ligue.

« Je dois juste jouer mon jeu et arrêter de me ressasser mes erreurs. Cela ne fera que les multiplier. Si je perds une balle, alors je dois tout de suite revenir défendre. Si on rate un système ou une action, c’est pas grave je dois de suite penser au prochain. Il n’y a pas de place pour le questionnement permanent. Je dois jouer comme je sais le faire, comme je le faisais en NCAA. Et puis je préfère que le coach me sorte parce que je suis trop agressif que pas assez », avoue Goudelock, qui après cinq minutes perd les trois quarts de son audience médiatique. La faute à Andrew Bynum, enfin vêtu et prêt à répondre aux questions. Nous, nous sommes restés avec l’arrière débutant des Lakers. C’est que le bougre a la parole agréable.

 « Kobe rend tout le monde meilleur »

« Ce qu’il y a de bien pour moi dans cette équipe, c’est qu’à part Darius et Derrick il n’y a que des vétérans. Et tous me donnent des conseils et prennent le temps de me dire quoi faire et comment. Quand je ne suis pas dans le bon, je le sais immédiatement. Ils m’ont dit d’arrêter de penser et de jouer mon jeu. En deux mois seulement j’ai déjà tellement appris ici grâce à eux. Même en étant seulement sur le banc j’apprends, en regardant comment les gars jouent et réagissent dans certaines situations. Je prends l’exemple de Kobe, j’avais 7 ans quand il a commencé sa carrière en NBA. Il a une telle connaissance du jeu qu’il a toujours quelque chose à te dire. Il rend tout le monde meilleur, moi le premier. »

Bryant, Fisher et World Peace : son trio de mentors et tuteurs donne au rookie une solide base de progression. « Je dois prouver en permanence que je mérite les Lakers et que j’ai ma place dans cette ligue », confesse-t-il, conscient qu’un seul match dans ce vestiaire de stars ne lui donne aucun crédit pour quelconque requête : « Je reste le rookie, je ne réclame rien et j’attends que le coach m’appelle. Je ne suis ni égoïste, ni doté d’un gros ego donc je ne veux pas qu’on commence à me monter la tête. »

Les parents Goudelock et les potes sont prévenus. Drew (13 pts cette nuit face à Milwaukee) ne se verra jamais trop beau trop tôt.

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