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[portrait] Jayson Williams, du parquet aux barreaux

Un basketteur NBA qui se retrouve en taule, ça n’arrive pas que dans la série « Oz ».

All-Star en février 1998 sous le maillot des Nets, Jayson Williams a été condamné à 5 ans de prison pour avoir tué accidentellement le chauffeur de sa limousine.

Sans une incroyable poisse, l’intérieur de New Jersey aurait sans doute mené une brillante carrière. Ce fut le seul rebondeur capable de chatouiller Dennis Rodman. Ce fut aussi le chouchou du public pour sa pêche, son humour et sa disponibilité.

La vie de Jayson Williams ressemble au scénario d’un mélo hollywoodien. L’action démarre dans les bars malfamés de Philadelphie. Au début des années 90, c’est là que le natif de Ritter (Caroline du Sud) traîne son désœuvrement. Charles Barkley lui tient parfois compagnie. L’ex-pivot de St. John file un très mauvais coton mais il n’aurait jamais dû se trouver en ces lieux.

En 1989, quand il décroche une citation dans le meilleur cinq de la Conférence Big East (19.5 pts et 7.9 rbds pour sa saison junior), tout le monde prédit à l’intérieur du Red Storm un avenir brillant chez les pros. Sa dernière année de college s’interrompt malheureusement au bout de 13 matches. Fracture au pied. Sanction immédiate : sa cote descend en flèche. Secrètement, Jayson rêve de rester à « Big Apple », chez lui. New York (17e choix) lui préfère Jerrod Mustaf qui transitera par le Paris Basket Racing quelques années plus tard. Williams atterrit à Phoenix (21e choix). L’Arizona ? Non merci.

Le 28 octobre, quelques jours seulement avant le coup d’envoi de la saison, les Suns s’en débarrassent. Direction Philadelphie. Comme remplaçant de Charles Barkley, le n°55 a droit à une petite dizaine de minutes (3.5 pts). L’équipe de Jim Lynam dispute les demi-finales de Conférence Est avant d’entamer une longue traversée du désert. On ne reverra pas Philly en playoffs pendant sept ans. L’exercice 1991-92 (35-47) est fatal à Lynam. A son retour de Barcelone, Charles Barkley plie bagage. Quant à Jayson Williams, qui s’affichait à un dramatique 36.4% aux tirs, il voit son vœu exaucé : transféré à New Jersey contre deux seconds tours de draft, il pourra évoluer devant sa famille et ses amis, comme au temps de la fac. Du moins, c’est ce qu’il espère…

Certains de ses proches ne masquent par leur inquiétude : après deux premières années très délicates chez les pros, Jayson peut tout aussi bien disparaître du paysage. Bill Fitch vient de mener les Nets en playoffs (élimination 3-1 face aux Cavaliers au 1er tour). Pour lui succéder, New Jersey s’offre le patron de la « Dream Team ». Chez les Pistons, Chuck Daly ne tolérait pas la fainéantise. Williams (24 ans) n’a pas d’autre choix que de marquer rapidement des points. Et pas seulement sur la table de marque.

Le seul à défier Dennis Rodman dans son jardin

En février 1998, six ans plus tard, c’est le même Jayson Williams – à ne pas confondre avec « White Chocolate » ni avec le motard des Bulls, rebaptisé Jay Williams – qui ouvre le cortège des stars de la Conférence Est pour le All-Star Game au Madison Square Garden. Chez lui. Devant Michael Jordan. On se frotte les yeux… mais non, on ne rêve pas ! Que fait donc là un pivot de 29 ans qui n’a jamais dépassé les 13.4 points de moyenne en sept saisons de NBA ? Eh bien, Jayson est le seul à pouvoir défier Dennis Rodman dans son jardin. Avec ses 13.5 prises par match, c’est le deuxième rebondeur le plus prolifique de la Ligue. Il atteint fréquemment la barre des 20 et se classe même n°1 aux rebonds offensifs.

Pour donner une idée de sa domination dans les airs, quelques chiffres :

– durant la saison 1994-95, Williams a capté 5.7 rebonds en à peine plus de 13 minutes. Un rebond toutes les 2.3 minutes, c’est mieux que Shaquille O’Neal (1 toutes les 3.2) et David Robinson (1 toutes les 3.5)

– en 1995-96, il prend un rebond toutes les 2.3 minutes et se classe 2e derrière Dennis Rodman (1 toutes les 2.2) ; ses 342 rebonds offensifs sont seulement battus par les 356 du « Worm » ; il ne joue que 23.2 minutes en moyenne mais termine 10e meilleur rebondeur NBA

Difficile d’imaginer parcours plus sinueux et atypique que celui de Jayson. Durant ses trois premières saisons chez les Nets, le n°55 passait moins d’un quart d’heure sur le parquet (4.5 pts, 4.3 rbds). En 1995, Butch Beard le maintient dans le cinq de départ et lui accorde 10 minutes supplémentaires. Un an plus tard, John Calipari l’utilisera sur 35 minutes. Williams passe en mode double-double (13.4 pts, 13.5 rbds). Son pourcentage aux tirs – 40.9 – pique les yeux ? Il y remédie en 1997-98 (49.8%), l’année où il intègre l’élite du basket américain.

Ce n’est pas la seule explication à sa présence sur le parquet des Knicks. Souriant, très drôle en interview et particulièrement à l’aise avec les médias et le public, Jayson a radicalement transformé son image. C’est un joueur très apprécié par ses coéquipiers et par le staff. Chez les fans, c’est le plébiscite. On adore sa générosité, son enthousiasme et sa bonne humeur communicative.

« De tous les joueurs NBA, je suis sans doute celui qui aime le plus parler directement aux supporters », avance-t-il. « J’aime discuter avec eux. J’ai besoin de savoir ce qu’ils pensent. »

Ses sœurs sont emportées par le sida

Entendre des louanges est une façon d’apaiser la souffrance qu’il porte en lui.

« Parfois, je me réveille la nuit en me demandant si tout ce que je vis est bien réel. »

Flashback. Jayson est un kid de New York. Un vrai. Il a grandi à Lower East Side, quartier défavorisé de Manhattan, dans un imposant bloc d’immeubles en briques rouges. Le petit Williams va à l’école dans le Queens. Pour le préserver de la délinquance, le protéger des gangs et des balles qui sifflent dans le voisinage proche, ses parents l’initient au basket.

« Dès qu’il a eu 2 ans, je l’ai emmené voir les Harlem Globetrotters », raconte son père, Elijah Joshua, qui décédera d’une attaque cardiaque en 2009.

Sa maman, Barbara, catholique blanche d’origine italo-polonaise, est une infirmière dévouée. E.J., Afro-américain, dirige une entreprise de construction. Ado, Williams fatigue les oreilles des voisins avec ses rêves de grandeur.

« Je leur disais qu’un jour, je jouerais en NBA. Personne ne me croyait. »

Ses deux sœurs aînées n’auront pas la chance de poursuivre les leurs. Elles sont emportées par le sida. Elles étaient ses confidentes. Ses meilleures amies. Ses boussoles. Sans elles, Jayson est perdu. Ce drame le marquera pour la vie. D’une certaine façon, il façonnera le joueur. Dennis Rodman affirmera plus tard :

« Jayson a vu la mort dans les yeux. Il sait apprécier la chance qui est la sienne par rapport à d’autres stars NBA qui ont toujours été adulées et surprotégées. Il bosse pour devenir le meilleur rebondeur de la Ligue. Il est dingue de mon titre… Au cours d’un match de début de saison, il est venu me dire qu’il allait me le rafler. Je lui ai dit que ce serait impossible tant que je serais en NBA. Après, je n’ai pas de doute, ce sera son règne. Il est meilleur que moi dans pas mal de domaines, notamment en attaque où il marque plus de points. Il a une présence énorme sous les paniers et un meilleur flair que moi pour les rebonds offensifs. Mais il doit encore améliorer son placement. J’ai milité pour qu’il soit retenu au All-Star Game de New York. C’est bien la seule personne dans cette Ligue devant laquelle je m’effacerais pour un tel rendez-vous. Ça veut tout dire, je crois. »

« Charles Barkley, c’est le diable ! »

Le jour où il franchit les grilles de l’université voisine de St. John, Jayson est complètement paumé. Lou Carnesecca, célèbre coach de la fac new-yorkaise et premier mentor de l’ado tourmenté, se souvient :

« Il aimait énormément ses sœurs. Il les adorait, même. Je crois qu’il s’est juré de réussir pour prendre une revanche sur le destin. A son arrivée, il ne mesurait pas plus de 1,90 m. Il n’a cessé de grandir et de prendre du coffre. II était tout le temps fourré dans la salle de musculation. »

Quatre ans de ce régime transforment le freluquet en athlète bien proportionné. Chez les pros, Williams s’affichera à 111 kg pour 2,08 m. A l’approche de la draft, Barbara veille toujours sur son rejeton. Jayson est un jeune homme pressé. Un garçon qui sait ce qu’il veut. Bardé de diplômes mais toujours hanté par ses démons intérieurs.

Avant même d’avoir revêtu sa première tunique, il s’encombre d’une étiquette de rebelle. On l’a dit : Jayson refuse catégoriquement de jouer à Phoenix. Un New-Yorkais dans la Vallée de la mort ? Impensable. On l’envoie dans la cité de l’amour fraternel. Il y collectionnera les blessures (102 matches en deux ans) et les brimades de la plus grande gueule de la Ligue.

« On ne devrait jamais permettre à un rookie de côtoyer Charles Barkley… Avec lui, je ne dormais pas plus de 2 heures par nuit. Ce type, c’est le diable ! Je l’ai côtoyé pendant deux ans et il m’a fallu autant de temps pour m’en remettre. Du coup, le fait de l’avoir rencontré m’a fait perdre quatre années… »

Au sujet de son presque homonyme, Williams se montrera beaucoup plus dithyrambique :

« Charles Oakley, lui, a été comme mon grand frère. C’est lui qui m’a inspiré, aidé, conseillé quand j’étais à l’université puis chez les pros. »

Deux ans plus tard, le New-Yorkais d’adoption est donc refourgué aux Nets. Dans une équipe misérable avec des joueurs – Derrick Coleman, Kenny Anderson – à l’ego surdimensionné, Williams n’est qu’un boulet de plus. Rixes et beuveries rythment son quotidien. Jayson zappe les entraînements et détruit lentement sa vie. En 1992, il avait fracassé un bock de bière sur la tête d’un patron de bar à Chicago. Deux ans plus tard, on lui reproche d’avoir fait usage d’un pistolet semi-automatique.

« Et puis un jour, nous avons parlé », explique sa mère. « De lui, de ses croyances, de la foi qu’il fallait avoir pour réussir. »

Symbole de la résurrection des Nets

Barbara a un cancer. Comme si cela ne suffisait pas, elle est aussi atteinte de la maladie de Parkinson. Ce jour-là, Barbara explique à son fils qu’elle souffre plus de son comportement indigne que du mal qui la ronge de l’intérieur. Jayson est profondément remué. Les paroles de « Mom » ont fait mouche. Williams-le-terrible se transforme en Jayson-le-magnifique.

« Un jour, je suis arrivé à la salle », raconte Johnny Nash, GM des Nets. « J’ai entendu un bruit de ballon. Jayson était déjà au boulot, une heure avant tout le monde. »

Il en ira désormais ainsi. Butch Beard, qui a succédé à Chuck Daly en 1994 au lendemain d’une troisième élimination consécutive au 1er tour des playoffs, cerne parfaitement le personnage. Il sait tirer le meilleur de ce forcené des parquets. John Calipari, intronisé en 1996 après deux saisons à 30 victoires, devient fan à son tour du pivot à la belle gueule.

Au moment du All-Star Game de New York, Jayson maîtrise parfaitement son art (13.5 rebonds minimum pour la deuxième année). Ses 10-12 points sont les bienvenus mais il n’aura jamais le jeu d’attaque d’une véritable Etoile.

« Il ne faut pas me demander de faire les mêmes choses que Kobe Bryant ou Michael Jordan, c’est clair. Laissez-moi être ce que je suis. »

Un joueur dont tout le monde vante les qualités mentales, le leadership et l’énergie inépuisable. A lui seul, il symbolise la résurrection des Nets. Drazen Petrovic a disparu dans des conditions tragiques. La période Anderson-Coleman appartient au passé. Chris Childs, Robert Pack, Jim Jackson et Shawn Bradley n’ont fait que passer. L’équipe se réinvente avec Sam Cassell, Kerry Kittles, Keith Van Horn et Kendall Gill. Elle signera son retour en playoffs au printemps 1998 après trois ans d’absence (sweepée par Chicago au 1er tour).

Les Nets ne font plus rire personne et les Knicks s’accommodent mal de la publicité récoltée par cet encombrant voisin. Durant le All-Star Game au Madison Square Garden, Jayson était le seul représentant de la région !

« C’était une fierté pour moi », explique Williams. « Toute la ville était fière de ma participation au All-Star Game. Et je suis fier d’être New-Yorkais. »

Contacté par Chicago qui lui préfère « The Worm »

Courant janvier, l’intérieur des Nets avait été désigné « Joueur de la semaine » à l’Est avec une moyenne de 18.3 points, 17.8 rebonds et 60.4% aux tirs. Sur le parquet du Madison, pour le mid-winter classic, il goba 10 rebonds en 19 minutes. Il fit aussi le plein de souvenirs inoubliables.

« Sur le banc, j’ai dit en riant à Michael (Jordan) de ne pas prendre sa retraite. Personne ne se rend compte à quel point il est indispensable à ce jeu. »

Les deux faillirent jouer ensemble. Arrivé au bout de son contrat chez les Nets, Williams eut des touches avec Chicago.

« J’ai failli signer là-bas, oui. Ils m’ont fait passer tous les tests possibles. J’ai même eu un entretien avec un psychologue. En fin de compte, ils ont récupéré Dennis Rodman (ndlr : en octobre 1995). Quand j’ai su ça, j’ai flippé. Je me suis dit que je devais être très atteint sans le savoir… »

Durant toute la semaine précédant le rendez-vous de New York, ce fut la ruche. Williams dut accorder 200 interviews en sept jours.

« Je comprends un peu mieux maintenant ce que ressent Michael », confiait-il.

La pression des médias. Mais aussi la joie de se faire acclamer en plein Madison. Ce 8 février 1998, Jayson savoure sa revanche sur la vie. Au quotidien, il profite du luxe de sa propriété de dix hectares, construite avec son père et comprenant un gymnase et seize chambres. Dont celles de ses défuntes sœurs, interdites d’accès à quiconque. Il y héberge sa famille, couve ses deux filles adoptives – Monique et Ejay -, reçoit ses coéquipiers et ses anciens potes de St. John. Le soir venu, dans son immense jardin, il lève la tête au ciel et remercie celles qui, là-haut, veillent sur lui. Sans savoir que le destin reviendra très vite frapper à sa porte…

Le numéro de frime tourne à la tragédie

Le 21e choix de la draft 1990 ne passera plus qu’une saison sur les parquets NBA. Dans une victoire contre Atlanta le 1er avril 1999, il heurte Stephon Marbury et se blesse à la jambe droite. Dès le lendemain, c’est l’opération. Game over. Avec le lock-out, il n’a eu qu’une trentaine de rencontres à se mettre sous la dent. C’était – et de loin – sa meilleure année aux contres (60), lui qui n’en avait jamais réussi plus de 57 sur tout un exercice. Le vent a tourné. Pour le n°55 comme pour la franchise. John Calipari a été remplacé par Don Casey après seulement 20 matches. Sam Cassell cède sa place à Stephon Marbury courant mars. Plombée par un départ catastrophique (3-17), l’équipe loupe les playoffs.

Jayson est réopéré le 14 septembre 1999… après avoir décroché un nouveau contrat de 6 ans et 90 millions de dollars. Son retour sur les parquets n’est pas attendu avant le mois de janvier. Il est sans cesse différé. En juin 2000, après une saison blanche, le pivot All-Star annonce finalement sa retraite, à seulement 32 ans. Sa carrière entière aura été pourrie par les blessures (fracture du péroné et cheville disloquée en 1992-93, 12 matches joués ; rupture des ligaments du pouce en 1996-97, 41 matches ; fracture du premier métacarpien du pouce en 1997-98, 65 matches). Durant le All-Star week-end, il expliquait :

« Mon contrat s’arrête à la fin de la saison prochaine. On parle de grosses sommes… Je veux rester à New Jersey, car c’est chez moi, mais je sais aussi ce que je vaux. »

Il ajoutait aussi assez imprudemment :

« Mon joueur préféré ? Keith Van Horn. Il met des fessées à tout le monde aux entraînements. Avec lui, on tient notre franchise player. Il n’y a pas de doute là-dessus. »

Et puis le 14 février 2002, c’est le drame. Williams monte une équipe pour une opération de charité à Bethlehem (Pennsylvanie). Il engage Costas Christofi pour ramener les joueurs, en limousine, dans sa somptueuse propriété du New Jersey (2 800 m2). Une fois ses invités sur place, Jayson ne peut résister à l’envie d’effectuer une visite guidée des lieux.

Arrivé dans la chambre, il se saisit d’une arme. Le pistolet est chargé. Le coup part accidentellement. Touché à la poitrine, le chauffeur de 55 ans s’écroule. Christofi décède quelques minutes après. Paniqué, Williams tente de maquiller l’accident en suicide mais plusieurs invités ont été témoins de la scène. Sa version des faits ne tiendra pas. Début d’un long feuilleton judiciaire.

« Comme un plombier à Wall Street »

L’ancien pivot des Nets est remercié par la chaîne qui l’employait comme consultant. Il trouve un arrangement financier avec la famille du défunt, qui perçoit 2,75 M$, mais ne peut échapper aux poursuites pour homicide involontaire, parjure et subornation de témoin. On lui reproche aussi d’avoir escamoté les preuves. Le 11 janvier 2010, il est finalement condamné à 5 ans de prison. Liberté conditionnelle envisageable au bout de 18 mois.

On déplora d’autres incidents. En avril 2009, la police new-yorkaise le maîtrisa dans un hôtel avant de trouver plusieurs boîtes de médicaments vides dans sa chambre. En mai, il fut arrêté pour une altercation dans un bar de Caroline du Nord. En janvier 2010, sa Mercedes s’écrasa contre un arbre alors qu’il conduisait en état d’ébriété. La justice américaine prolongea sa peine de prison d’un an.

L’ancien pivot des Nets a-t-il été rattrapé par ses vieux démons ou s’est-il laissé entraîner dans une spirale infernale ? Qui est le vrai Jayson Williams ? Le garçon toujours affable, marrant et tiré à quatre épingles ou la brute qui perdit un pari, traîna son pitbull dehors et lui logea une balle dans la cervelle ? Au tumulte d’une vie (deux mariages, deux divorces), les fans de New Jersey préfèrent le souvenir d’un garçon plein de peps, de combativité et de sérieux. Un géant capable d’autodérision, suffisamment lucide pour déclarer :

« Moi au All-Star Game, c’est comme si on envoyait un plombier à Wall Street… »

Si le mauvais sort l’avait épargné, Jayson Williams aurait vraisemblablement accompli une très belle carrière. De 1992 à 2000, New Jersey vit défiler quelques pivots horripilants : Sam Bowie, Chris Dudley, Yinka Dare, Shawn Bradley, Eric Montross, Jim McIlvaine, Evan Eschmeyer… Le meilleur de tous ne put défendre correctement ses chances. Cruelle injustice.

Stats

9 ans

475 matches (158 fois starter)

7.3 pts, 7.5 rbds, 0.6 pd, 0.4 int, 0.6 ct

44% aux tirs, 12.5% à 3 points, 60.6% aux lancers francs

Palmarès

All-Star : 1998

Records

35 points à Atlanta le 20.4.96

26 rebonds contre Cleveland le 13.11.97

5 passes contre Miami le 28.2.98

3 interceptions (6 fois)

6 contres face à Portland le 24.2.99

Gains

63 millions de dollars

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