A 8 jours du début de la saison régulière, Basket USA débute ses prévisions avec un gros plan sur les Français de la NBA.
On avait fini par s’habituer à voir évoluer Nicolas Batum sous les couleurs du SLUC ou Tony Parker vêtu de vert et noir…
Mais la NBA reprend ses droits fin décembre, et c’est une deuxième saison totalement différente qui commence pour nos stars avec au menu 66 matches en quatre mois avec des pointes à 3 matchs en 3 jours.
TONY PARKER (Spurs)
Le meilleur joueur français de tous les temps (on peut l’écrire désormais) s’apprête à vivre une année charnière pour sa franchise. Malgré le meilleur bilan de la Conférence Ouest, les Spurs ont été sortis au premier tour des playoffs face à l’équipe surprise des Grizzlies. Opération rachat pour les Texans qui poursuivent leur reconstruction autour du « Big Three » composé de Duncan en fin de carrière, le toujours virevoltant Manu Ginobili et TP donc. Le Français aura une nouvelle fois les rênes de la formation de Gregg Popovich après un Eurobasket brillant bouclé avec la médaille d’argent, mais aussi les titres de meilleur meneur de jeu du tournoi et de meilleur marqueur. Un Parker étincelant dont le jeu arrive à maturité. A son actif durant la grève patronale quelques matches de haute volée avec l’ASVEL affichant près de 20 points et 6 pds en 7 matches de championnat. On n’oublie pas non plus ses 34 points en Eurocup face à Valence.
TP9 va sans doute arriver en jambes en cette nouvelle saison NBA mais espérons qu’il tienne sur la durée puisqu’il n’aura plus George Hill pour le faire souffler.
NICOLAS BATUM (Blazers)
Pour Batum, il s’agit d’exploser outre-Atlantique. A l’image de Parker, l’ancien Manceau a réalisé un Eurobasket de haute voltige. Présélectionné dans le cinq majeur de la compétition et deuxième force de frappe offensive des Bleus, il a été décisif en quart et en demi-finale. Au sein d’un effectif très riche sur les extérieurs, Batum doit définitivement s’imposer à Portland. Le joueur a franchi un cap depuis l’Euro et ses belles performances avec Nancy au sein du gratin européen l’attestent. Batman a été élu deux semaines consécutives MVP de l’Euroleague se classant 3ème à l’évaluation, et dans les différents Top 10 (interceptions, passes, points, rebonds…). A priori, il débuterait le match comme 6ème homme derrière Wesley Matthews et Gerald Wallace.
BORIS DIAW (Bobcats)
L’ailier des Bobcats avait préféré rejoindre le club de Bordeaux (Pro B), dont il est président, durant le lockout. Il retrouve une franchise de Caroline du Nord bien mal en point avec des départs majeurs (Wallace et Jackson ne sont plus là), et une intersaison tristounette (Biyombo est bloqué en Espagne…). « Babac » apparaît comme le seul vétéran de valeur d’un effectif sans pivot. A lui d’en profiter pour se mettre en valeur, et aborder le prochain mercato avec une cote intacte.
JOAKIM NOAH (Bulls)
Le titre ou rien. C’est un peu le message que souhaite faire passer « Jooks ». Lui aussi a progressé à l’Eurobasket en prenant beaucoup de responsabilités en attaque. Il n’est pas qu’un pivot défensif, et il peut aussi attaquer main gauche et main droite. Cependant, cette saison, il sera encore le moteur de la défense des Bulls par son engagement, ses rebonds et ses contres. A un poste où les bons éléments sont de plus en plus rares, il pourrait décrocher une place au All-Star game.
RONNY TURIAF (Wizards)
Remis de sa blessure à la main, l’ancien Villeurbannais a été transféré aux Wizards où il retrouvera Kevin Séraphin. Il a un rôle important à y jouer. Celui de l’intérieur de métier pour encadrer les McGee, Séraphin et autre Blatche. Comme aux Knicks, Turiaf sera le seul véritable spécialiste défensif de son équipe.
KEVIN SÉRAPHIN (Wizards)
Kevin Séraphin devra confirmer les belles promesses entrevues pendant l’été. Invité surprise de l’Euro, il s’est imposé avec discrétion mais talent. Il a ensuite confirmé avec Vitoria, et on espère vraiment que Flip Saunders lui fera confiance car il mérite de jouer 20-25 minutes par match. Mais rien n’est moins sûr…
IAN MAHINMI (Mavs)
Tyson Chandler est parti, et n’a pas été remplacé. Le grand Ian a donc un beau coup à jouer avec sa capacité à gober du rebond, à défendre dur et même scorer sur des bouts de matches. Dans l’équipe des champions en titre, la concurrence est rude mais le Français a le potentiel pour gagner sa place et éviter les DNP…
RODRIGUE BEAUBOIS (Mavs)
JJ Barea n’est plus là et si « Roddy » a enfin récupéré de sa blessure au pied, il pourrait enfin exploser. Les Mavs ont une confiance aveugle en lui, et l’imagine comme le remplaçant de Jason Kidd à la mène. Superbe attaquant, Beaubois doit retrouver des sensations après son année quasi blanche.
MICKAËL PIETRUS (Suns)
Officiellement, « Mike » appartient toujours aux Suns. Son transfert aux Raptors a été annulé en raison de ses problèmes à un genou. Il doit être examiné par le staff des Suns avant d’être, à nouveau, proposé pour des échanges. Difficile dans ces conditions d’envisager l’avenir…
JOHAN PETRO (Nets)
Il a failli partir à Orlando dans l’échange de Dwight Howard. Finalement, il sera toujours aux Nets, et il a une belle carte à jouer. Kris Humphries n’a pas encore prolongé, et Brook Lopez s’écarte du panier. Ça laisse de la place à Johan dans un vrai rôle de 5, mais ce sera difficile…
PAPE SY (Hawks)
Pape Sy n’a joué qu’un bout de match en NBA avec les Hawks mais a montré de belles choses avec Gravelines, notamment au scoring (19 points par match en Eurocup).
ALEXIS AJINCA (sans club)
L’ancien Raptor est actuellement sans club mais il ne devrait pas avoir trop de problèmes à trouver un club. Ses 2m16 et sa jeunesse sont des atouts non négligeables.