L’effet Billups

Un Chauncey et ça repart ! Denver, souvent si maladroit en recrutement depuis quelques années, a eu l'idée de l'année en faisant revenir son fils prodigue au bercail. Depuis que le MVP 2004 des Finals mène la barque, les Pépites sont en or massif: 7 victoires et 1 défaite. Surtout, Billups a réussi l'exploit de rendre productif, ensemble, Kenyon Martin et Nenê.

“Depuis que je suis arrivé, il n'y a pas un soir où ils n'ont pas tenu la raquette.” Le satisfecit est signé Billups, il s'adresse à la paire d'intérieurs, autrefois moquée pour son inconstance et son incapacité à faire respecter leur loi “in the paint”. Les temps ont changé à Denver, c'est l'effet Chauncey. “Rares sont les possessions sur lesquelles Kenyon, Chauncey et Carmelo n'ont pas la bonne attitude, à savoir faire les choses correctement“, se réjouit George Karl qui grâce à “Mr Big Shoot” ne sera pas le premier coach licencié en NBA.

Les Nuggets viennent d'enchaîner quatre succès de rang, les voilà à 8-4 désormais. Mercredi devant des Spurs et un Duncan muselé, Billups a encore joué les chefs d'orchestre avec 22 pts, 6 assists et 5 rbds. On n'oubliera pas de préciser aussi les 6 balles perdues mais au final l'équipe joue… en équipe, chose très rare sous l'ère Iverson, et “Clutchman” tire le meilleur de chacun. Pendant ce temps les Pistons s'éclatent avec AI aux commandes. Tout le mond est heureux dans le meilleur des mondes…