Comme nous l’avons expliqué mardi, la « renonciation » de l’union des joueurs est différente de la « décertification ».
Dans le premier cas, c’est la tête du syndicat qui décide de la dissolution en se déchargeant du dossier, transformant son union en une simple association commerciale.
Dans le second cas, ce sont les joueurs qui dynamitent cette union, poussant leurs dirigeants (Billy Hunter et Derek Fisher) avec l’eau du bain. Au passage, Hunter serait donc viré, et il ne toucherait plus son salaire de 2.5 millions de dollars…
C’est ce que les joueurs auraient toujours l’intention de faire !
Une plainte au nom des rookies et des joueurs sans contrat bloqués par le lock-out
Poussés par les agents, et forts de près de 200 signatures, les « putschistes » devraient dans les heures qui viennent passer à l’action. Cela entraînerait une plainte collective (et non plus individuelle comme c’est le cas avec la renonciation) devant l’équivalent des Prud’hommes américains.
Selon CBS Sports, qui révèle l’information, les avocats derrière cette action pourraient déposer deux plaintes. La première au nom des rookies et des free agents. Celle-ci aurait d’ailleurs des chances d’aboutir puisque les juges pourraient valider le fait qu’il est illégal d’imposer un lock-out à des joueurs qui n’ont pas de contrat.
La seconde pour les joueurs sous contrat qui ont déjà perdu un mois de salaire. Selon nos confrères, si la plainte aboutissait, elle pourrait coûter 2.4 milliards en dommages-intérêts à la NBA…