La phrase du jour : « le contrat télévisuel des Los Angeles Lakers a effrayé tout le monde »

En 2006, huit propriétaires de franchises situées sur un petit marché NBA avaient envoyé une lettre à David Stern pour lui demander de prendre en compte le plus vite possible les disparités entre grosses et petites équipes.

C’était un signal d’alerte et le signe d’un combat entre propriétaires. Mais pourquoi est-ce la frange dure qui s’est imposée dans les négociations actuelles, celle qui veut un équilibre nouveau entre équipes ?

Tout s’est peut-être joué en février dernier, quand les Los Angeles Lakers ont signé un contrat télévisuel de 3 milliards de dollars.

« Le contrat télévisuel des Los Angeles Lakers a effrayé tout le monde », confie un dirigeant NBA à ESPN. « Tout le monde pensait qu’il n’y avait pas moyen de rivaliser avec ça. Alors tout le monde s’est mis à penser que ce n’était pas juste qu’ils n’aient pas à partager leurs gains avec les équipes qu’ils affrontaient. »

Avec cet accord avec Time Warner, les Lakers s’offraient ainsi 150 millions de dollars garantis par an. De quoi exploser la masse salariale sans rien avoir à craindre. C’est sans doute une des raisons qui a fait que les propriétaires des petits marchés se sont affirmés, pour faire de ce lockout une épreuve de force.