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Conflit NBA : les premiers dommages collatéraux

Le lock-out en NBA, ce n’est pas seulement des joueurs non payés et des matches annulés, c’est aussi toute une économie qui ne fonctionne plus.

Et l’annonce de l’annulation des deux premières semaines de la saison régulière porte un coup dur à plusieurs branches professionnelles, qui vivent plus ou moins de l’activité de la NBA.

Les bars, les restaurants, les hôtels, les parkings et bien sûr le personnel dans les salles vont être touchés par ces deux semaines blanches.

Des pertes considérables

L’absence des matches des Sixers va indirectement faire perdre 87 000 dollars en taxe à la ville de Philadelphie selon Harvey Rice, un député local.

« Si vous prenez leur affluence moyenne de 14 224 spectateurs de l’an dernier, avec un ticket moyen à 41 dollars, cela représente 5 % de réduction de taxe, et imaginez maintenant avec le nombre de matches qui vont être annulés, et vous obtenez une idée de l’impact » explique-t-il au site Philly.com.

Les Sixers ont vu 3 matches à domicile disparaître avec ces deux semaines annulées. Au total, sur l’ensemble de la NBA, ce sont 100 matches qui ont été rayés de la carte.

Les bars newyorkais touchés

Même problème dans les grandes villes, comme à New York. Bon an mal an, le Madison Square Garden est rempli et génère du mouvement dans la grosse pomme. Sans NBA, difficile de remplir les caisses.

Tom Dwyer, propriétaire d’un bar à New York est très critique sur la situation actuelle et inquiet pour son activité.

« Les deux camps sont à blâmer, c’est des milliardaires contre des millionnaires. Il y a huit pub irlandais dans cette rue (la 33ème ouest) et tous les bars de quartier sur les cinq districts qui accueillent des gens pour voir les matches vont être touchés aussi. Quand vous les additionnez, c’est dévastateur » raconte-t-il au Daily News.

Un manque qu’il faudra combler

Les achats de produits dérivés sont aussi victime du conflit, comme le montre Niguel Murray, le manager du magasin des Knicks.

« En moyenne, sur un jour de match, 200 personnes en plus viennent acheter un maillot des Knicks ou un T-shirt de leurs joueurs favoris. Ils nous manquent les Knicks. »

Avec par exemple un maillot de Carmelo Anthony à 80 dollars, cela chiffre assez rapidement. Sans oublier que les Knicks devaient débuter face au Heat, et le merchandising aurait été énorme ce soir-là.

Pour Wayne McDonnell, professeur de management sportif à l’université de New York, il faudra donc trouver d’autre moyen de faire rentrer de l’argent.

« C’est un tourisme sportif entier qui va souffrir à cause de ça. Et le Garden va devoir maintenant trouver un moyen de remplir ses dates. Mais au moins, ils ont les Rangers (en NHL) et la capacité d’attirer d’autres événements. »

Ce n’est malheureusement pas le cas de toutes les villes…

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