De passage à Las Vegas pour soutenir les jeunes pousses des Spurs, Victor Wembanyama a accordé une longue interview à nos confrères de L'Equipe. L'occasion de confirmer que sa thrombose veineuse est derrière lui, mais aussi d'évoquer la retraite de Gregg Popovich et son forfait pour l'EuroBasket 2025. Mais d'abord, il confirme qu'il peut à nouveau s'entrainer normalement.
« Je suis officiellement autorisé à reprendre. C'est tout frais, j'ai eu la validation du staff médical des Spurs il y a seulement quelques heures (vendredi) » confie-t-il. « Ouf, je vais enfin pouvoir rejouer un peu au basket (rires) ! Ma blessure aura été une aventure, évidemment, mais le plus dur est passé. Je vais beaucoup mieux aujourd'hui, physiquement et mentalement. »
Trop risqué de disputer l'EuroBasket
À propos de cette blessure, « Wemby » assure que « cette thrombose est officiellement derrière » lui et que « normalement, ça ne se reproduira pas ». « J'ai eu peur de ne plus pouvoir jouer au basket » avoue-t-il lorsque nos confrères évoquent le cas Chris Bosh. « Je pense qu'il nous arrive tous, parfois, d'avoir des réflexions irrationnelles sur les sujets qui nous tiennent le plus à coeur. Mais ce type de pensées te fait aussi changer en tant que personne, dans le bon sens. »
Comme il reprend tout juste, sa participation à l'EuroBasket était évidemment trop risquée. « C'est une décision que j'ai officialisée tout seul auprès des coaches de l'équipe de France. Mais je l'ai prise après avoir consulté tous les staffs médicaux. (…) Quand on a un problème de santé aussi grave dans la vie en général, pas forcément en tant que basketteur, on ne peut pas se permettre de prendre des risques. J'aurais beaucoup aimé que ma rééducation se passe plus vite. Mais sans certitudes, je ne pouvais pas participer à l'Euro. »
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Pêle-mêle, Victor Wembanyama évoque aussi sa retraite spirituelle en Chine, ses vacances, ou encore l'avenir des Spurs. Un futur sans Gregg Popovich sur le banc.
« On le voit régulièrement et même de plus en plus. On voit également les progrès qu'il fait, et il continue à nous parler et à nous inspirer. C'est comme s'il nous forçait à tirer le positif de tout ce qu'il s'est passé la saison dernière. Un peu comme ma blessure, mais à un autre niveau, je pense que ça va nous forcer à devoir faire sans lui en tant que coach, à nous adapter et donc à devenir meilleurs, au final. »