Lorsque les Pacers sont venus s’imposer chez les Cavaliers pour se hisser en finale de conférence, le bilan des équipes à domicile lors de ces playoffs était de 30 victoires pour 30 défaites. L’avantage du terrain semblait donc plus friable que jamais… sauf que les équipes à domicile ont depuis remporté les six matchs suivants !
Et à Oklahoma City, qui a remporté cinq de ses six matchs à domicile durant cette « postseason », on ne cache pas que les fans du Paycom Center ont été un énorme plus face aux Nuggets.
« Ils ont été si précieux toute l’année » confirme Shai Gilgeous-Alexander. « Ils nous ont soutenus dans les bons et les mauvais moments. Aucune équipe de la ligue n’a un tel avantage du terrain, et c’est grâce à eux. Avec les t-shirts, les encouragements, les cris… Ils nous donnent de l’énergie, et ça fait de nous une meilleure équipe. »
Alex Caruso a ainsi parfois du mal à en croire ses oreilles.
« J’ai dit après le Game 5 que c’était la salle de basket la plus bruyante dans laquelle j’ai jamais été. Cet endroit … C’était vraiment assourdissant, le bruit général était incroyable. Je pense que c’est la preuve de l’engouement de la communauté, de l’intérêt de la ville pour le basket et cette équipe, et c’est réciproque » assure-t-il.
Des fans qui ont mérité de s’enflammer
Pour Mark Daigneault, c’est le bruit dans le deuxième quart-temps du Game 7 face aux Nuggets qui l’a marqué.
« Ce run dans le deuxième quart-temps, c’était le plus bruyant que j’aie jamais entendu. On pouvait sentir l’enthousiasme de la communauté. Nous avons beaucoup de reconnaissance et de gratitude pour nos fans parce que tout le monde dans notre ville semble être derrière nous, et nous le ressentons certainement ».
Mais l’entraîneur tient aussi à souligner que cet enthousiasme n’est pas réversible, comme dans beaucoup d’autres marchés. À Oklahoma City, le Thunder est la seule grande franchise de sport, et les fans ont été patients lors des années de reconstruction, en faisant confiance à Sam Presti pour rebondir dans les périodes creuses.
« J’ai toujours été étonné par le soutien et la positivité de la communauté autour d’une équipe qui perdait beaucoup plus de matchs qu’elle n’en gagnait, et cela n’a fait que se poursuivre au fur et à mesure que l’équipe grandissait » conclut Mark Daigneault. « On parle beaucoup de la jeunesse de notre équipe, mais ça aide d’être dans un marché où les jeunes joueurs sont soutenus par leurs supporters – où ils ne se sentent pas jugés, où ils ne sentent pas la scepticisme ou la négativité – et je pense que les supporters méritent qu’on les félicite pour cela ».
Rendez-vous la nuit prochaine (02h30, beIN Sports 1) pour voir si l’effet continue pour Oklahoma City !