À un degré moindre par rapport aux Mavericks, les Sixers font partie des gagnants de la « lottery » puisqu’ils ont récupéré le 3e choix de la prochaine Draft, et c’est l’assurance de sélectionner un très bon prospect ou de le monnayer pour récupérer un très bon joueur. En attendant de trancher, Daryl Morey a évoqué le cas Guerschon Yabusele, l’une des rares satisfactions de cette annus horribilis avec ses 11 points et 6 rebonds de moyenne.
« Il s’est vraiment plu à Philadelphie, et c’est ce qui est enthousiasmant, » explique Daryl Morey au micro du podcast de Ricky Sanchez. « Il aura de nombreuses belles options car il est très apprécié dans la ligue. Donc, j’espère qu’il a conscience à quel point il est important pour nous et pour les fans de Philly… »
Le temps de jeu comme priorité
Le souci, c’est que les comptes des Sixers sont dans le rouge, et qu’ils n’ont pas de grande marge de manœuvre pour le prolonger. L’été prochain, les Sixers ne pourront pas lui offrir plus de 20% d’augmentation sur ses deux millions de dollars actuels, à moins qu’ils ne préfèrent utiliser une partie de leur « mid-level exception » (14.1 millions de dollars) ou leur « bi-annual exception » (5.1 millions de dollars) pour le garder.
« Yabusele est un free agent non protégé, et nous allons essayer de le re-signer, mais historiquement dans la ligue, c’est une situation plus compliquée. Cela dit, ce serait génial si nous pouvions le garder » concède ce même Daryl Morey au micro d’un autre podcast.
Pour sa part, le Français expliquait il y a un mois qu’il donnerait la priorité au temps de jeu. « Je suis très enthousiaste mais je vais prendre mon temps pour évaluer mes options » confiait-il après le dernier match de saison régulière. « Ce qu’on me propose comme temps de jeu. C’est vraiment l’une de mes préoccupations principales. Mais je ne me mets pas de pression. Je vais essayer de m’amuser et de trouver la solution. »
LEXIQUE |
Mid-level exception : enveloppe d’environ 14 millions de dollars dont disposent chaque année pour recruter toutes les franchises NBA qui ne payent pas de luxury tax. Elles peuvent l’utiliser sur un ou plusieurs joueurs. Une équipe qui doit payer la luxury tax dispose seulement de 9 millions. Depuis 2023/24, si une équipe dépasse largement la barre haute du salary cap (de plus de 17.5 millions de dollars), elle perd sa « mid-level exception ».