« Comme une super coéquipière et une super leader » répondait Paige Bueckers lorsqu’on lui demandait, avant la grande finale de la « March Madness » face à South Carolina, comment elle aimerait qu’on se rappelle d’elle après son passage à Connecticut. « Ce sont les deux choses les plus importantes pour moi, être simplement quelqu’un avec qui on adore jouer, qui rend ses coéquipières meilleures, et qui porte le maillot de Connecticut avec fierté ».
On se souviendra aussi d’elle comme d’une gagnante car, contrairement à l’Iowa de Caitlin Clark l’an passé, UConn et Paige Bueckers sont venues au bout de South Carolina (82-59) pour remporter le titre universitaire !
Une victoire nette et sans bavure, qui permet à la fac de Geno Auriemma de remporter son 12e titre, et le premier depuis neuf ans. Une éternité pour le programme, qui régnait en maître sur le début du XXIe siècle, avec 10 victoires entre 2000 et 2016, alors que le South Carolina avait remporté trois des sept derniers titres…
Un final en apothéose
Mais les Gamecocks ont vite pris l’eau face au trio majeur de UConn, Azzi Fudd (24 points) finissant MOP du Final Four alors que l’Américano-Française Sarah Strong continuait d’impressionner.
C’est le niveau de jeu de l’intérieur freshman qui a permis à Connecticut de ne finalement jamais trembler sur la route du titre. Et sa performance en finale, tant sur le plan offensif que défensif (24 points à 10/15 dont 2/3 de loin, 15 rebonds, 5 passes, 2 interceptions et 3 contres) annonce de très, très grandes choses pour l’avenir.
De quoi offrir un premier titre NCAA à Paige Bueckers pour boucler une carrière universitaire en apothéose. Désormais, elle peut filer vers la WNBA l’esprit tranquille. « Comme une super coéquipière et une super leader ».