Beaucoup de coachs de sa génération (Roy Williams, Mike Krzyzewski, Jim Boeheim, Jim Larranaga, Jay Wright…) ont quitté la NCAA, que le NIL et le portail des transferts ont profondément changé.
Mais à Michigan State, Tom Izzo n’a pas dit son dernier mot et, avec la victoire face à Ole Miss, le légendaire coach des Spartans vient de hisser son université à l’Elite Eight pour la 11e fois de sa carrière !
« Les qualifications pour l’Elite Eight, c’est très bien mais regardez ce que je dis depuis le début : on n’accroche pas de bannières pour l’Elite Eight » écarte-t–il d’abord. « On accroche des bannières pour avoir remporté la « Big Ten », pour être allé au Final Four ou pour avoir remporté le titre universitaire. »
Mais finalement, le technicien de 70 ans doit bien admettre que cette 11e qualification pour le Top 8 de la « March Madness », après 1999, 2000, 2001, 2003, 2005, 2009, 2010, 2014, 2015 et 2019, veut bien dire quelque chose.
Combat et rigueur
« Parfois, ça semble irréel » reconnait-il. « Je pense à certains gars que j’idolâtrais en tant que coach et qui n’ont jamais atteint l’Elite Eight. Je suis tellement satisfait. Mais ça me rend aussi humble parce qu’il y a eu tellement de bons joueurs. Et mon staff a fait un travail incroyable. Ils méritent aussi de la reconnaissance pour leur travail. »
Dominés par Ole Miss pendant les deux tiers de la rencontre, les Spartans sont revenus grâce à des valeurs chères à Tom Izzo : du combat et de la rigueur, pour notamment limiter les pertes de balle et réaliser les actions clés.
« On l’adore tellement » explique Tre Holloman. « On adore son esprit de compétition. C’est un gagnant, donc on essaie simplement de le soutenir. On est chanceux de l’avoir ici, et on mérite notre place (à l’Elite Eight). »
Pourtant, le coach reconnait que ce groupe « n’est pas le plus talentueux » qu’il ait eu sous ses ordres, avec un seul vrai prospect NBA, Jase Richardson, le fils de Jason. Clin d’œil de l’histoire, ce dernier était dans l’équipe de Michigan State lorsque Tom Izzo a remporté son seul titre de la « March Madness ». C’était en 2000.