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D’une tempête de neige à l’extinction du Heat, la folle journée des Bucks

NBA – Les Bucks ont facilement dominé le Heat, dans un match qu’ils auraient pu ne jamais pouvoir jouer à cause de la météo.

Giannis Antetokounmpo et les BucksEn retard pour le coup d’envoi, mais bien à l’heure pour signer un cinquième succès de rang, les Bucks risquent de ne pas oublier de sitôt leur journée de jeudi. Milwaukee a largement dominé le Heat quelques heures à peine après avoir enfin pu revenir dans le Wisconsin.

L’équipe de Giannis Antetokounmpo était bloquée depuis plus de trois jours à La Nouvelle-Orléans, coincée sous la neige et l’arrêt du transport aérien en Louisiane. Ce qui ne l’a pas empêché de signer une belle performance au terme d’un marathon effectué au pas de course pour pouvoir être en tenue.

Le Fiserv Forum a dû se montrer un tout petit peu patient pour pouvoir applaudir ses protégés. Le coup d’envoi de la rencontre a été décalé d’une heure, précaution nécessaire pour permettre aux Bucks d’arriver dans leur antre juste après avoir posé pied à terre depuis La Nouvelle-Orléans.

Ils y étaient arrivés lundi, avant qu’une tempête de neige rarissime ne s’abatte sur la région. Le match de mercredi contre les Pelicans a été reporté et l’aéroport de la cité de Louisiane est resté fermé jusqu’à jeudi après-midi, mettant en péril la possibilité pour l’équipe de rentrer à la maison à temps, à près de 1 500 kilomètres et un peu plus de deux heures de vol. Des conditions exceptionnelles dont Milwaukee n’a surtout pas voulu se servir comme d’une circonstance atténuante.

Pas d’entrainement mais « pas d’excuses » non plus

« C’est une victoire du professionnalisme » a applaudi Doc Rivers après la rencontre. « Avant le match, Giannis et Damian Lillard ont vraiment pris la parole pour dire : ‘Les gars, aucune excuse, nous sommes à domicile, nous sommes là pour gagner ce match.’ Et je pense qu’avoir dit aux joueurs ce matin que nous voulions jouer cette rencontre, que nous n’allions pas l’annuler, cela les a aidés mentalement. »

« En tant que leader de l’équipe, vous devez lui faire savoir tout de suite qu’on ne fait pas ça, il n’y a pas d’excuses qui tienne » a abondé Damian Lillard en conférence de presse. « Je m’en fiche du vol. Je m’en fiche que l’on ait dû rester à l’hôtel pendant trois jours. Vous devez enlever cela de l’esprit de l’équipe. »

Les Bucks auraient pourtant eu des raisons d’avoir du mal à se mettre en jambes contre Miami. Ils n’avaient pas eu la possibilité de s’entraîner depuis le début de la semaine, bloqués dans une sorte de bulle de neige sans paniers à disposition, et avec un seul ballon pour toute l’équipe. Ce qui n’a pas manqué de se faire sentir en début de match, avec un 18-2 initial pour Miami et 1/12 au tir pour les locaux.

« On n’a pas touché une balle pendant quatre jours, donc évidemment le rythme, votre toucher va être un peu différent » a raconté Damian Lillard, fanny après 18 minutes de jeu et 0/5 au shoot. « Habituellement, quand vous avez quelques jours entre deux matchs, que ce soit deux ou trois jours, au moins vous vous entraînez et vous êtes à la salle pour enchaîner les tirs. Donc je pense que tout le monde savait que les tirs allaient finir par rentrer, on devait simplement continuer de jouer de la bonne façon et de garder le bon état d’esprit. »

Mission réussie, et dans les grandes largeurs, avec un succès de près de 30 points acquis en large partie dans le deuxième quart-temps, remporté 44-25. De quoi se dégourdir les jambes après plusieurs jours à n’avoir fait que s’étirer et avorter des séances vidéo suite au report du match prévu contre les Pelicans mercredi.

« C’était vraiment trois jours d’ennui » a résumé Doc Rivers en conférence de presse. « Vous pouvez le synthétiser en ‘wow, on n’a rien foutu’. » J’ai mangé beaucoup de gombo« , le ragoût traditionnel de Louisiane, s’est amusé Giannis Antetokounmpo. « Tellement que j’ai fini par m’en lasser. »

Giannis ou la théorie de la relativité

Pas question pour autant pour le « Greek Freak » de se plaindre de la situation, dans une réponse en longueur sur les conditions privilégiées de la vie NBA, même dans ce qui pourrait ressembler dans une certaine mesure à une vraie galère.

« J’ai juste essayé de rester concentré au fil de la journée. Ce ne sont pas les conditions les plus difficiles que j’ai rencontrées pour jouer au basket. La seule différence, c’est qu’on a dû prendre un vol. Au final, si vous appelez ça de l’adversité, je pense que l’équipe à très bien répondu face à cette ‘adversité’. »

« Nous nous sommes quand même réveillés dans un hôtel cinq étoiles, on a pris notre petit déjeuner, on s’est retrouvé en équipe à discuter en attendant le bus » poursuit-il. « On a fait une balade sympa en bus. Puis nous avons pris notre avion, un avion privé où tout le monde avait sa place. Vous pouviez commander à manger dans l’avion, prendre des fruits si vous le vouliez. Ils avaient aussi des boissons. Après cela, nos voitures étaient arrivées chauffées juste en face de l’avion, à vous attendre. Vous montez dedans, et vous êtes à la salle en un quart d’heure. Et après ça, vous faites votre routine et vous préparez pour le match. Pour moi, ces conditions ne sont pas mauvaises. J’ai connu bien, bien pire dans ma vie.« 

Après ces péripéties, les Bucks ne vont pas pour autant avoir le droit à un peu de répit. « Je vais rentrer à la maison, passer une ou deux heures avec ma famille, puis je vais me réveiller, me préparer, faire mes valises et être à l’aéroport à 9h30 » décrit Giannis Antetokounmpo, alors que Milwaukee retourne sur la côte Ouest pour quatre déplacements consécutifs. Dont le premier à Los Angeles, ravagée par les incendies, pour affronter les Clippers deux jours après avoir été les pieds dans la poudreuse.

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