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Interview Alex Sarr : « Beaucoup de choses à ingérer et à digérer »

NBA – Alexandre Sarr, le deuxième choix de la dernière Draft, est revenu avec Basket USA sur ses 40 premiers matchs NBA et sur son envie d’intégrer le groupe France.

Alex Sarr avec les WizardsAvant la 34e défaite de Washington, sur le parquet de Golden State, Brian Keefe expliquait que le but de son équipe « était de gagner des matchs et de construire de bonnes habitudes ». Le premier objectif est plus compliqué à obtenir que le second, mais le coach des Wizards se dit toutefois satisfait du progrès de ses troupes, en particulier de ses jeunes joueurs.

Alexandre Sarr, deuxième choix de la dernière Draft, connait une première saison en dents de scie mais Brian Keefe et les dirigeants des Wizards sont satisfaits de la progression du Français.

« Il bosse, il progresse tous les jours, à tous les matchs » confirmait le coach avant la rencontre face aux Warriors. « Défensivement, il sait de mieux en mieux comment utiliser ses longs segments, pas seulement pour contrer, mais également pour prendre de la place et gêner les mouvements offensifs adverses. Offensivement, il a progressé sur sa façon de ‘roller’ vers le basket et ses coéquipiers ne le trouvent pas toujours mais ça va venir. »

« Au tout début, c’est dur d’être fatigué, d’avoir mal quelque part et de devoir enchainer et jouer. Mais c’est comme tout, après tu t’habitues »

Preuves des progrès d’Alex Sarr, son titre de meilleur rookie du mois de décembre. Après avoir commencé la saison avec une adresse très faible, il avait retrouvé sa patte avec 46% de réussite aux tirs, dont 45% à 3-points, sur la période. En janvier, son adresse est repartie à la baisse mais sa présence au rebond est en hausse.

Alex, nous sommes à la mi-saison, quel bilan tirez-vous de vos premiers mois en NBA ?

Je dirais que ça se passe plutôt bien pour l’instant. J’ai appris beaucoup de choses différentes pendant ce début de saison.

En parlant d’apprentissage, qu’est-ce qui vous a demandé le plus d’ajustement par rapport à la saison dernière ?

Je dirais juste d’apprendre à jouer avec des nouveaux coéquipiers, dans un nouvel environnement, avec des nouveaux systèmes. Je dois aussi m’adapter au jeu de la NBA et notamment à la fréquence des matchs. Donc il y a beaucoup de choses à ingérer et à digérer.

Vous parlez de la fréquence des matchs, vous venez de débuter un « road trip » à l’Ouest de six matchs en dix jours. Comment abordez-vous les déplacements et les matchs à répétition ? Est-ce que vous avez mis du temps à vous adapter à ce rythme ?

Oui oui ! Au tout début, c’est dur d’être fatigué, d’avoir mal quelque part et de devoir enchainer et jouer. Mais c’est comme tout, après tu t’habitues assez vite à la fréquence des matchs, et tu apprends aussi comment bien récupérer pour le prochain match. Et ça aide beaucoup.

« Rien que de pouvoir parler français, c’est un détail mais ça fait du bien »

En janvier, on parle souvent du « Rookie wall », comment vous sentez-vous physiquement après avoir joué 40 matchs et alors qu’il en reste encore 42 à jouer ?

Pour l’instant, ça va. Je me sens bien physiquement, je touche du bois. Mais après, comme tu le disais, il reste beaucoup de matchs donc on va voir comment le reste de la saison va se passer. Il n’y a pas de raison que ça se passe différemment.

Vous avez été élu « Rookie du mois » en décembre avec une adresse hausse par rapport au premier mois de la saison. En janvier, votre adresse extérieure est redescendue, comment expliquez-vous ce manque de régularité dans ce secteur de jeu ?

Je ne dirais pas que c’est forcément un manque de régularité. Tous les matchs, je prends à peu près le même nombre de tirs, il y a des soirs où ça va rentrer, et il y a des soirs où ce n’est pas le cas. J’essaie de garder la même mentalité, de ne pas douter, et de continuer à prendre mes tirs. Plus le temps passe, plus je vais réussir à stabiliser tout ça.

À quel point c’est utile d’avoir Bilal Coulibaly comme coéquipier mais aussi Alexis Ajinca dans le coaching staff ?

Oui, ça m’aide beaucoup ! Rien que de pouvoir parler français, c’est un détail mais ça fait du bien. Et puis Bilal était là l’année dernière en tant que rookie donc il a un vécu et une expérience sur laquelle je peux me reposer. Ça m’aide beaucoup de l’avoir avec moi et je lui pose beaucoup de questions.

Est-ce qu’Alexis est votre coach individuel attitré ?

Ce n’est pas mon coach attitré mais je lui parle beaucoup. On échange beaucoup sur le banc, il m’explique beaucoup ce qu’il voit sur le terrain pour m’aider à apprendre le jeu NBA. Il m’aide beaucoup aussi.

« Il y a pleins d’actions où une star adverse marque sur moi. C’est vraiment dur d’en choisir un en particulier tellement il y en a eu »

Avant le match, votre entraineur disait que vous avez progressé sur pick & roll et que vos coéquipiers ne vous trouvent pas encore systématiquement. On a vu une bonne entente avec Bilal ce soir notamment, est-ce un aspect de votre jeu offensif qui est en progrès ?

C’est vrai qu’avec Bilal, on se trouve bien sur le terrain. Je ne sais pas si c’est parce qu’on est français qu’on a une bonne connexion. C’est vrai qu’on s’entend très bien. Et puis l’alchimie se développe aussi avec mes autres coéquipiers et ça me permet d’être plus à l’aise et d’entrevoir ce sur quoi on peut progresser.

Est-ce vous pouvez nous partager une action ou un moment qui est devenu votre « Welcome to the NBA » ?

Ah j’en ai eu plein ! Il y a pleins d’actions où une star adverse marque sur moi. C’est vraiment dur d’en choisir un en particulier tellement il y en a eu. Ça arrive quasiment à tous les matchs.

Depuis la nomination de Fred Fauthoux à la tête de l’équipe de France, avez-vous l’occasion d’échanger avec lui ?

Non, pas spécialement, je ne lui ai pas encore parlé.

Est-ce que vous espérez faire partie du groupe France pour l’Euro cet été ?

Oui, bien sûr, c’est un de mes objectifs.

Propos recueillis à San Francisco.

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