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À la demande des Bulls, ce Français a confectionné un maillot spécial Derrick Rose

NBA – Habitué à peindre des vedettes du monde sportif, Benjamin Destouesse a été sollicité par la franchise de l’Illinois à l’occasion du « Derrick Rose Day ».

Derrick Rose« On aimerait beaucoup bosser avec toi. » Le travail de Benjamin Destouesse, largement exposé sur les réseaux, avait déjà tapé (indirectement) dans l’œil des Bulls depuis un moment. Ne manquait plus que le bon moment pour faire appel au jeune artiste peintre basé à Bordeaux.

Le contact s’est rétabli à l’approche du « Derrick Rose Day » qui a mis à l’honneur, début janvier, l’ancien MVP de la franchise. Le créateur de 26 ans a reçu une notification du compte France des Bulls, la déclinaison officielle de la franchise gérée par des intermédiaires français. Le club de l’Illinois a donc finalement fait appel à lui, qui a fait de la peinture sur maillot l’une de ses spécialités.

« Il fallait faire plusieurs propositions, sur la base de plusieurs photos », livre « BenjiDestouesse » qui s’appuie sur un ami graphique : « On voulait beaucoup de mouvements. C’est ce que je préfère, pas juste quelque chose de posé. Je préfère de la vitesse sur le maillot. » À la mi-décembre, la proposition était validée par la franchise.

Un pur autodidacte

L’artiste fan de basket pouvait alors se lancer dans l’un des projets les plus marquants de sa jeune carrière, démarrée il y a sept ans. En matière de parcours d’autodidacte, le natif de Dax est un modèle du genre.

Sa formation artistique ? Néant. « Justement, je n’étais pas très bon en cours. Je dessinais mes collègues de classe ! Ça me faisait rire, c’était le délire. Au bout d’un moment, je me suis dit qu’il y avait peut-être quelque chose à faire avec les réseaux. Je m’y suis mis et petit à petit, ça a pris son petit buzz. »

Un euphémisme car le jeune homme, qui s’est spécialisé dans l’univers du sport, américain notamment, voit sa notoriété exploser au rythme des commandes. Son travail l’amène par exemple à rencontrer Kylian Mbappé. Côté basketteurs, il fournira un maillot stylisé de Kobe Bryant à Evan Fournier.

« J’ai fait une grande toile pour Rudy Gobert, pour sa mère et lui, Vincent Poirier, Guerschon Yabusele pour son dunk sur LeBron, (Nicolas) Batum avec qui je m’entends très bien, avec sa femme. J’ai fait un ‘Wemby’ (Victor Wembanyama) aussi qui a bien marché. Ça m’a apporté de nouvelles propositions », liste-t-il.

Si bien qu’aujourd’hui, plus vraiment besoin de se vendre auprès des professionnels du sport, du showbiz ou du particulier lambda. « Maintenant, on vient directement à moi, même les joueurs ou leurs proches. Cela fait un petit moment que je ne démarche plus. » C’est dans ce contexte que s’est faite la commande des Bulls dont il préfère ne pas dévoiler le montant du contrat. « Il ne faut pas s’attendre à quelque chose d’exorbitant. »

Trois couches de peinture

Le 20 décembre, deux semaines avant le « Derrick Rose Day », une fois le maillot envoyé chez lui par les Bulls, il se met au travail. Benjamin Destouesse travaille avec de la peinture acrylique. Il démarre par un aplat de blanc, réalise un croquis directement sur le maillot, puis multiplie les couches de peinture. Au moins trois. « Faut pas trembler ! » Étape finale, un coup de vernis pour son œuvre qui a majoritairement vocation à être encadrée, plutôt qu’enfilée.

Le 2 décembre, le maillot commandé était terminé. « D’habitude, je mets un peu plus de temps », témoigne le Français, qui doit jongler entre deux injections alors qu’il se remet d’une rupture du tendon d’Achille. Quid du maillot confectionné en l’honneur de Derrick Rose ? Plutôt qu’une remise en main propre à l’ancien MVP, l’œuvre est finalement destinée à un simple jeu concours.

L’opération lui a permis de gagner en visibilité, et pour les Bulls d’alimenter leurs réseaux en sollicitant des artistes. « Pour eux aussi, c’était pour créer de la visibilité. Ils m’avaient dit qu’ils voulaient faire plein de choses avec Rose. » C’est fait, et c’est une fierté pour l’artiste dont les parents pratiquaient le basket dans un petit village des Landes.

La suite ? Répondre à son carnet de commandes qui ne désemplit pas. « Mon souhait ultime, ce serait de faire quelque chose avec Damian Lillard. Je sais que des artistes qui ont fait des choses avec les Bucks me suivent… », termine le jeune homme, qui connaît la force des réseaux.

Crédit photo : @diablae_

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