Mardi soir, nous nous faisions l’écho d’un article du New York Times qui démontrait que la NBA ne perdait pas d’argent, et que les salaires des joueurs n’avaient pas augmenté depuis 2007.
Dans le tableau, conçu à partir d’estimations du magazines Forbes, on découvrait notamment que les franchises NBA avaient dégagé un bénéfice brut de 183 millions en 2010.
Cet article a fait l’effet d’une bombe, et la NBA vient de contre-attaquer en démentant, point par point, les conclusions de cet article.
En voici des extraits.
– Forbes ne fait que des estimations, et ne connaît pas les vrais chiffres. On ne sait pas comment Forbes procède pour faire ses calculs mais leurs estimations ne reflètent pas la réalité.
– La NBA a toujours été déficitaire depuis la mise en place du dernier contrat salarial (ndlr : en 2005). Nos marges sont négatives, et nous avons toujours eu des pertes.
– Nous n’incluons pas les dettes liées à des amortissements, comme le rachat d’une franchise.
– Tous les revenus inclus dans le BRI (Basketball Related Income) sont audités par un cabinet indépendant mandaté par le syndicat des joueurs.
– Les revenus liés à la billetterie ont augmenté de 12% en 10 ans, et non 22% comme c’est indiqué.
– Le Times écrit qu’en en 2010 17 équipes perdaient de l’argent. C’est faux. En 2010, 23 franchises avaient un bilan négatif. Pour 11 d’entre elles, ces dettes étaient supérieures à 20 millions de dollars.
– Le Times écrit que les bénéfices dégagés par les Knicks, les Bulls et les Lakers suffiraient à couvrir les pertes des autres franchises. C’est faux. Au final, la NBA a un déficit de 340 millions.
Il aura donc fallu que le Times publie un article sur les « comptes » de la NBA pour que la ligue réagisse. On note d’ailleurs qu’on parle désormais de 23 franchises endettées, contre 22 précédemment.
Une question : pourquoi la NBA ne publie pas, sur Internet par exemple, ses comptes authentifiés afin que journalistes et public puissent vérifier leurs dires et se faire leur propre idée ?