Après une centaine de rencontres NBA, Victor Wembanyama découvrait cette nuit le Fiserv Forum, la salle des Bucks. Si son duel avec Giannis Antetokounmpo avait mis le feu à la NBA la saison passée, il avait eu lieu au Frost Bank Center de San Antonio, et le Français n’avait pas eu l’occasion de jouer le « match aller » à Milwaukee.
C’est chose faite depuis cette nuit, et « Wemby » n’en gardera pas un très bon souvenir… Discret, à l’exception d’un magnifique « circus shot » ligne de fond, il rend une copie très moyenne dans la défaite des Spurs : 10 points à 4/10 aux tirs, 10 rebonds, 1 passe, 3 contres et 4 fautes personnelles.
« Dans tous les domaines, ils ont été meilleurs que nous. Ils étaient de meilleurs basketteurs que nous. On doit élever notre niveau de jeu » a déclaré le Français après cette 3e défaite de suite.
Défendu par le duo Giannis-Lopez, Victor Wembanyama a eu beaucoup de mal à trouver de bonnes positions, et le symbole de cette discrétion, c’est ce deuxième quart-temps terminé sans aucun point !
Giannis Antetokounmpo et Damian Lillard restent très admiratifs
« Je pense que c’est une équipe plus aboutie aujourd’hui », poursuit Victor Wembanyama. « Ils ont l’air mieux. Ils ont l’air fantastique par rapport à leur début de la saison, et nous nous sommes améliorés aussi. Mais, je pense qu’ils nous ont pris au sérieux et qu’ils se sont donnés à fond. »
Côté Milwaukee, on avait bien conscience de défier un phénomène, et à l’image de Nikola Jokic, Giannis Antetokounmpo peut constater les progrès du Français. « Il possède un talent incroyable », a-t-il déclaré. « C’est probablement l’un des joueurs les plus talentueux que j’aie jamais vus à la télévision et contre lesquels j’aie jamais joués. Il est bien meilleur que lors de sa première année, et il va continuer à s’améliorer. Il a un très, très bel avenir devant lui. Il doit juste continuer à travailler sur son jeu, sur lui-même. Et jouer avec plaisir ».
Pour Damian Lillard, jouer face à « Wemby » est une expérience unique.
« C’est différent car même lorsqu’il est battu, il n’est pas battu ! » résume le meneur All-Star. « Même quand vous débordez votre joueur, il est là, toujours pas loin pour contrer ou vous obliger à changer votre trajectoire de shoot. Et en attaque, il peut tout faire… Il dribble, shoote à 3-points, va dans la raquette… Il est différent de n’importe quel autre joueur que j’ai affronté par sa taille, son envergure et ses qualités. »