Opéré d’une déchirure du cartilage à l’épaule en juillet dernier, Devin Carter a pu enfin, comme c’était annoncé, disputer son premier match en NBA, plus de deux mois après ses camarades de Draft. Et pour ne rien gâcher, comme c’était contre Memphis, il a retrouvé son père, Anthony Carter, assistant coach de Taylor Jenkins.
« Je ne l’ai même pas regardé. Tout ce qui concerne l’avant-match ne compte plus : pendant la rencontre, c’est un ennemi », commente le 13e choix de la Draft 2024. « Je suis un compétiteur. Après, sa présence reste spéciale. »
Et sur le parquet ? Devin Carter n’a joué que 11 minutes, pour 5 rebonds et 2 passes. Il n’a inscrit aucun point, malgré trois tentatives au shoot.
« Je me sens bien. J’étais impatient de jouer et c’est enfin arrivé », se réjouit-il. « Je voulais en profiter le plus possible. Même si je n’ai pas bien shooté, je peux faire les petites choses qui permettent de rester sur le parquet : prendre des rebonds et défendre. »
Doug Christie n’est pas mécontent de la prestation du rookie. « C’est très positif et je suis satisfait de ce que j’ai vu, notamment au rebond, où il fait les efforts. On dirait un wide receiver », compare le coach de Sacramento, avec ce poste de football américain. « J’ai aimé son niveau, son envie de compétition, qui était très haute. »
En plus de retrouver son père pour sa première, et malgré sa timide prestation, Devin Carter a pu aussi se réjouir de l’accueil chaleureux du public du Golden 1 Center quand il est entré sur le parquet. « C’est génial. Les fans des Kings sont les meilleurs de la NBA », conclut-il.