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Avec leur groupe WhatsApp, les Wolves ont leur jardin secret

NBA – Les joueurs de Minnesota échangent entre eux dans un groupe où le staff est absent. Un espace qui permet de dire les choses, de plaisanter et de désamorcer les situations chaudes.

WolvesAu pire de la crise, après quatre défaites de suite, Anthony Edwards avait publiquement tapé du poing sur la table. Parmi ses critiques, énoncées calmement dans le vestiaire, il avait fait ce constat : « On n’arrive pas à se parler. » Pourtant, les Wolves ont un espace dédié pour communiquer. En effet, ils ont un groupe sur leur téléphone.

Les réunions entre joueurs, dans le vestiaire par exemple, peuvent aussi servir de défouloir et de moments importants pour se dire les choses. Mais elles ont un défaut certain : on en parle dans la presse et, à chaque fois, elles attirent l’attention. Joel Embiid peut en témoigner…

Ainsi, une boucle WhatsApp ou autre est bien plus sécurisée pour les joueurs. « C’est notre jardin secret. On sait tous que ce qui est dit ici restera ici », confirme Donte DiVincenzo, même si « 90% du temps », ce sont des blagues qui sont envoyées. Ce groupe installe aussi une distance nécessaire car, après une défaite par exemple, « c’est parfois le pire moment pour dire les choses », souligne le shooteur.

« Quand il s’agit d’un groupe et de textos, c’est plus facile de dire les choses »

Sans oublier que prendre la parole, pour dire des choses pas forcément agréables, devant tout le monde dans un vestiaire, n’est pas chose aisée pour chacun.

« Dans une réunion d’équipe et dans une majorité des cas, on ne sait pas comment exprimer les choses auxquelles on pense. C’est la nature humaine », poursuit l’arrière. « Il y a cette perception que tout le monde en NBA est un dur qui veut se battre. Mais on reste des êtres humains, avec des sentiments. Quand il s’agit d’un groupe et de textos, c’est plus facile de dire les choses. Et pour les recevoir aussi, on est dans un coin et on lit. Il n’y a pas de problème de réaction. »

Le groupe a donc pris une importance nouvelle pour les Wolves suite aux commentaires d’Anthony Edwards fin novembre, après le revers contre Sacramento. « On a beaucoup communiqué, on s’est beaucoup motivé », raconte Naz Reid. « C’est un bon moyen de faire circuler un message que tout le monde peut commenter, de donner son avis », ajoute Mike Conley.

Et aussi de vérifier que les analyses de chacun sont bien en phase avec la vision du coach – qui ne fait pas partie du groupe. « Si je dis que je dois progresser sur ça et que lors de la réunion d’équipe, Chris Finch dit le contraire, alors on se dit qu’on n’est pas sur la même longueur d’onde », indique Donte DiVincenzo.

Jardin secret et espace sécurisé pour se livrer, mais aussi pour s’aérer l’esprit avec des blagues, ce groupe est important pour les Wolves. « Il permet à tout le monde de se sentir à l’aise », résume Mike Conley, même si cela implique des centaines et des centaines de messages au quotidien, plus ou moins pertinents – « Qui veut jouer à Call of Duty ? » par exemple. « La plupart du temps, je mets mon téléphone en mode avion parce qu’il y a 1000 messages par jour », conclut le meneur de jeu.

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