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Les Rockets pas effrayés d’être les nouveaux « Bad Boys » de la NBA

NBA – Ime Udoka et ses Rockets peuvent agacer avec leur attitude et leur côté provocateur. Mais ils l’assument : ils ne sont pas là pour se faire des amis. C’est même devenu un mantra.

Ime Udoka avec les RocketsOn dit parfois, en sport collectif, que les joueurs sont le reflet, le prolongement de la mentalité et des idées de leur coach. Cet axiome fonctionne très bien avec Ime Udoka et les Rockets. Le preuve avec une scène, avant le début du training camp. L’entraîneur est entré dans les détails de son groupe pendant 45 minutes, avec une présentation sous forme de PowerPoint.

Puis, pour conclure, il a isolé quelques images (15 exactement) de la saison dernière, notamment celle où il s’embrouille avec LeBron James, où celle où il est expulsé avec Dillon Brooks face aux Bucks.

« C’est sa personnalité. Il est dans le combat, c’est un battant, donc c’était marrant de voir ces images », réagit Fred VanVleet pour The Athletic. « Il s’agit de construire une identité pour ce groupe, cette équipe. On est bâti sur la dureté, on ne recule devant personne. »

Un coach qui n’a pas peur de la confrontation

L’ancien entraîneur des Celtics a été très clair sur ce dernier point. « On a vu que, à partir de janvier, il y avait quelque chose quasiment toutes les semaines. Les commentateurs à la télévision le disaient : ‘Encore une histoire à Houston, c’est tous les matches désormais’. La mentalité avait changé. Il faut gagner le respect de cette ligue et ne reculer devant personne », insiste-t-il.

C’est ainsi que les Rockets sont devenus les nouveaux méchants de la NBA, peut-être même une version moins violente et plus moderne, pour nos confrères de The Athletic, des « Bad Boys » de Detroit à la fin des années 1980. En tout cas, l’identité défensive et physique de cette formation est claire. Et c’est pour ça que le coach ne voulait pas recruter James Harden en 2023, car il ne collait pas à sa vision.

Ime Udoka voulait une équipe de soldats, qui acceptent les critiques. Dernièrement, il n’a pas hésité à dire à Alperen Sengun – son deuxième meilleur marqueur tout de même – d’arrêter « de pleurer » face aux contacts. Une franchise qui plaît.

« C’est très rare en NBA. La plupart des coaches doivent faire avec les egos et les personnalités fragiles. On est tous tendu, émotif, égoïste, énormément payé, donc avoir un entraîneur qui dit les choses franchement et sans détour, c’est rafraîchissant pour moi », explique Fred VanVleet. « Il a gagné ça aussi. Il n’est pas désagréable avec nous par hasard. Il a mérité cette relation et cette confiance en étant un leader au quotidien. »

« Il n’y a pas d’amis sur le terrain. Le coach y tient »

« Il veut que les joueurs jouent dur et si ce n’est pas le cas, alors c’est le banc. Point barre. C’est aussi simple que ça », ajoute Jeff Green. « Les gars le savent et ne veulent pas sortir. Donc pour en arriver là, il faut changer l’approche, la façon de voir les choses. On doit d’abord être les Rockets : il n’y a pas d’amis sur le terrain. Le coach y tient. »

Ce « No friends on the floor » est devenu un mantra : les Texans ne sont pas là pour faire plaisir, ni pour se faire des amis. Et s’il y a des connaissances proches sur le parquet, alors pendant 48 minutes, on oublie les sentiments pour privilégier la victoire. En ça, ils ressemblent aux Pistons d’Isaiah Thomas, sacrés en 1989 et 1990.

Jusqu’à maintenant, ça fonctionne. Houston occupe la troisième place de la conférence Ouest (17-8), possèdent la deuxième défense de la ligue derrière Oklahoma City et se retrouve en demi-finale de la NBA Cup ce samedi soir, contre le Thunder justement.

Mais qu’en pensent les dirigeants quand cette agressivité positive se transforme en attitudes négatives, comme contre Sacramento récemment ? Pour rappel, Alperen Sengun et Ime Udoka avaient été expulsés et Tari Eason avait essayé de monter dans les tribunes pour s’expliquer avec un fan. Résultat : trois amendes pour un total de 100 000 dollars…

« Je suis 100% à l’aise avec ce qui est dit ou fait », assure Rafael Stone, le GM des Rockets. « C’est entendu : Ime Udoka ne fera pas machine arrière et je ne veux pas qu’il le fasse. On accepte collectivement les conséquences. Car les conséquences, si on recule, seront bien pires. On va être ce qu’on est et on va rester droit dans nos bottes. Les joueurs, le coach, les dirigeants, les propriétaires : tout le monde. Si on dit qu’on va faire quelque chose, on le fait. Et personne ne pourrait nous faire reculer. »

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