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Épuisés, les Nets ont fini par craquer

NBA – Après le match contre Boston la veille, Brooklyn a encore perdu sur le fil à Cleveland. Jordi Fernandez endosse la responsabilité de cet échec, avec ses rotations en dernier quart-temps.

Dennis Schroder NetsAffronter Boston et Cleveland en deux jours, à l’extérieur, ce n’était pas cadeau pour les Nets. Mais ces derniers ont été à la hauteur en livrant deux bons matches, même s’ils ont finalement perdu les deux rencontres. Et de peu, à chaque fois. Le revers en prolongation chez les Celtics a fait naître de la frustration.

Nul doute que celui chez les Cavaliers va également laisser un goût amer dans la bouche des joueurs de Brooklyn.

« On avait sept points d’avance à quatre minutes de la fin », rappelle Dennis Schroder. « On doit s’améliorer, je dois organiser l’équipe et on doit prendre les tirs que l’on souhaite. On doit mieux appliquer notre attaque. Et en défense, on doit être plus fier en un-contre-un. On ne peut pas prendre trois floaters d’affilée. »

Que s’est-il passé alors pour lâcher cette avance dans les dernières minutes ? Les Nets vont encaisser un 10-0 et notamment perdre trois ballons. Une panne qui s’explique par la fatigue des cadres selon Jordi Fernandez.

« On ne termine pas les matches comme ça, à l’extérieur face à une grosse équipe. Je l’ai dit aux gars : c’est ma faute », assume le coach des Nets. « J’ai fait jouer Schroder pendant 12 minutes dans le dernier quart-temps, sans le faire souffler. C’est comme ça que l’attaque et la défense s’affaiblissent. Je n’ai pas fait souffler Cam Thomas et, à la fin, on le paye. Je dois faire mieux avec les remplaçants, être plus malin en fin de rencontre. »

« Je dois faire mieux pour donner du repos aux gars pour qu’ils soient plus frais en fin de partie »

Jordi Fernandez a donc trop tiré sur ses titulaires, surtout en « back-to-back » avec un match en prolongation à Boston la veille, et il insiste sur les « 20 ballons perdus à l’extérieur », qui ont offert à 26 points aux Cavaliers. « Ça nous a coûté le match », livre-t-il. « Je dois faire mieux pour donner du repos aux gars pour qu’ils soient plus frais en fin de partie », insiste le technicien, qui souligne néanmoins qu’il est « fier » de ses joueurs.

Dennis Schroder, qui a disputé 37 minutes à Cleveland, comme vendredi soir à Boston, ne désire pas utiliser la carte de la fatigue pour expliquer le virage raté en dernier quart-temps.

« Ce n’est pas une excuse. On aurait pu faire mieux offensivement et c’est à moi de le faire. Je ne sais pas si le coach est responsable, mais je dois m’assurer qu’on joue avec rythme et qu’on fait les choses correctement », assume lui aussi l’Allemand, tout en rendant hommage à son entraîneur. « J’adore son attitude. Il n’a pas peur d’assumer. Il l’a dit dès le training camp : personne n’est parfait. Qu’il dise que c’est sa faute, ça veut dire beaucoup pour nous, mais c’est nous qui jouons les dernières minutes. Tout le monde doit se regarder dans le miroir et apprendre. »

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