Aux Bobcats, Stephen Jackson avait ce qu’il a toujours souhaité : l’assurance d’être franchise player. Transféré le soir de la draft, le turbulent arrière-ailier arrive dans une franchise où ce statut est plutôt réservé à Andrew Bogut. Et Milwaukee n’est pas la ville la plus sexy des Etats-Unis.
Mais l’ancien Net, Spur, Hawk, Pacer et Warrior s’en moque. Pour lui, l’essentiel était avant tout de quitter Charlotte.
« Je ne voulais pas être dans une équipe qui voulait être plus jeune et qui voulait gagner dans 3 ans, » a-t-il expliqué lors de sa présentation. « Je suis à la fin de ma carrière. Gagner maintenant est important, et c’est un super endroit pour le faire. »
Stephen Jackson en veut particulièrement à Paul Silas, coupable de l’avoir placé sur le banc en fin de saison.
En fait, Stephen Jackson, blessé, n’a manqué que les 8 derniers matchs. Il venait en plus d’effectuer quelques sorties catastrophiques au shoot (dont un fameux 2/14 face à Houston) et pénalisait plus son équipe qu’il ne la servait.« Les 10 derniers matchs, j’aurais pu les jouer, » assure l’ancien Bobcat. « Mais ils m’ont mis sur le côté. L’équipe m’a mis sur le côté. Donc je pense qu’ils ne voulaient pas jouer les playoffs. »
Il a également confié qu’il tannait les Bobcats pour obtenir une extension de contrat de 2 ans, s’estimant à la fois « sous-estimé » et « sous-payé ». Selon lui, cela aurait conduit à son transfert. On n’en doute pas, surtout que cela aurait repoussé son contrat garanti jusqu’à ses 37 ans, ce dont les Bobcats n’avaient certainement pas envie.
Aujourd’hui, Jax est à Milwaukee, où il a l’impression que l’équipe peut être très compétitive. Même si on ne s’attendait pas à autre chose lors d’une présentation officielle. Il en a même profité pour flatter la ville en elle-même.
« La seule image que j’avais de l’extérieur était qu’il s’agit d’une ville ennuyeuse. C’est ce qu’ils disent tous. Mais depuis que je suis là, le temps est superbe. Je ne m’attendais pas à ce qu’il fasse aussi beau. Quand je viens, il y a de la neige partout. »
Un peu de patience, ça arrivera bien plus tôt qu’on ne le croit.