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Les Bulls ont retrouvé Alex Caruso

NBA – L’arrière était de retour à Chicago, mais avec les couleurs du Thunder. Quand Josh Giddey a fait un bon match contre ses anciens coéquipiers.

Alex CarusoC’était l’heure des retrouvailles pour Alex Caruso et Josh Giddey. Le Thunder était de passage à Chicago samedi soir et l’arrière, échangé contre l’Australien cet été, a pu retrouver ses anciens coéquipiers. Et son ancien coach.

« Il est génial, je l’adore », commente Billy Donovan. « J’ai eu la chance de coacher contre lui quand j’étais l’entraîneur de Florida et lui était à Texas A&M. Et il faut souligner que sa façon de jouer en NCAA était totalement différente de celle qu’il a en NBA. Cela démontre son intelligence de jeu, sa volonté de faire ce qui est nécessaire pour que son équipe l’emporte. »

Ce côté bon soldat a marqué le coach des Bulls. « Il est le même au quotidien et c’est une chance de pouvoir le côtoyer jour après jour. Il fait les choses nécessaires, et parfois, ce n’est pas très sexy. C’est ce qui le rend unique. Il fait ce que, souvent, les autres ne font pas, parce qu’ils ne le veulent ou ne le peuvent pas. » 

« Bizarre » pour Coby White

Alex Caruso n’a d’ailleurs pas un grand match statistique à Chicago, avec seulement 3 points à 1/5 au tir dont 1/3 à 3-points, 2 rebonds, 2 passes, 2 interceptions et 2 contres, mais son impact global reste précieux.

« C’était bizarre », confirme Coby White. « C’est encore tout nouveau, ce n’est que le 3e match. Cela aurait été différent si ça avait été le 30e ou 40e match de la saison mais le revoir si vite, oui, c’est un peu étrange. »

De son côté, Josh Giddey a compilé 14 points, 7 rebonds et 4 passes, et les jeunes du Thunder étaient heureux de le revoir, même si ce dernier a poussé pour partir d’Oklahoma City afin d’avoir un rôle plus important.

« On peut se laisser emporter par l’aspect business des choses, car on est dans un monde sérieux, mais il ne faut pas perdre de vue les relations que l’on tisse avec les gens », soutient Chet Holmgren. « On ne peut pas jouer avec les mêmes 15 ou 17 joueurs pendant toute sa carrière. La ligue est ainsi. Joueurs et équipes font ce qui est le mieux pour eux et il ne faut en vouloir à personne. Donc quand on croise des joueurs qu’on connaît, qu’on aime, on en profite. »

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