Direction la capitale pour les champions en titre de Boston, en visite à Washington donc, et qui ont réussi à enchaîner après leur belle victoire de la première journée contre New York. Cette fois, les Celtics de Jayson Tatum (25 points, 11 rebonds, 6 passes) et Jaylen Brown (27 points, 8 rebonds, 4 interceptions) ont fait mordre la poussière aux Wizards, en ne donnant pourtant l’impression de jouer qu’à 50% de leurs capacités.
Après un premier quart-temps (33-32) où Boston a dû résister au coup de chaud de Jordan Poole, avec notamment l’apport salvateur d’un Jayson Tatum, toujours en totale confiance et réussite, les Celtics ont commencé à se détacher sérieusement en fin de deuxième quart-temps, avec un 10-1 initié avant la pause par Tatum, mais également Jaylen Brown (64-54). Sans forcer.
Après la pause, pas de changement de dynamique pour Washington, qui ne peut juste pas tenir la cadence infernale imprimée par les champions en titre (98-73). Outre la paire Tatum – Brown, Derrick White et Payton Pritchard se font plaisir et l’écart enfle peu à peu en faveur de Boston, malgré Jonas Valanciunas. Il est clair que le suspense est déjà mort et la fin de rencontre se transforme vite en un « garbage time » géant, qui permet à Jaylen Brown de soigner ses stats le jour de ses 28 ans et aux jeunes Wizards de se dégourdir les jambes sans pression (122-102).
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Boston n’a pas eu à forcer. Dans ce choc des extrêmes, entre une équipe attendue très haut et une autre attendue très bas, le suspense aura existé une vingtaine de minutes, avant que les Celtics ne se mettent en route. Encore une fois portés par un Jayson Tatum en très grande forme, les hommes de Joe Mazzulla ont accéléré presque quand ils l’ont décidé et les Wizards n’ont pas été capables de les en empêcher. Un nouveau succès plein d’autorité pour les champions, qui ont pu montrer leurs jeunes adversaires la définition de « savoir gérer un match ».
– Deux Français titulaires avec Washington. Outre Bilal Coulibaly, que l’on attendait dans le cinq de départ, Brian Keefe a également décidé de faire confiance à Alex Sarr (plutôt qu’à Jonas Valanciunas) dès l’entre-deux. Si Coulibaly a montré de belles choses balle en main (8 points, 6 rebonds, 6 passes) dans le marasme collectif des Wizards, on ne peut pas dire que Sarr a brillé : 2 points à 1/7 au tir (dont 0/5 à 3-points). Un premier match à oublier pour le 2e choix de la Draft 2024, certes pas verni au niveau de l’opposition, mais à l’envers dans le jeu.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.