Pariez en ligne avec Unibet
  • CLE1.16NEW4.55Pariez
  • IND1.08CHA6.6Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Pour sa 17e saison en NBA, Kevin Love est enfin bien dans sa peau

NBA – L’intérieur du Heat, cantonné à un rôle limité sur les parquets, mesure le chemin parcouru depuis qu’il a pris la parole sur la question de la santé mentale.

Kevin LoveLa retraite ? Elle « me fait encore peur » confie Kevin Love au Washington Post. À 36 ans, l’intérieur du Heat n’a pas l’intention de ranger ses baskets. Il va démarrer sa 17e saison dans la Grande Ligue en étant conscient que son rôle est de plus en plus limité dans le jeu floridien.

Mais l’idée de suivre les traces d’Udonis Haslem, un vétéran qui gardait un impact dans le vestiaire (quasiment) sans jouer, ne semble pas lui déplaire. Parce que ces dernières années, l’ancien All-Star des Wolves et des Cavs s’est aussi fait connaître pour ses prises de parole sur les enjeux de santé mentale.

Une question très ancienne chez lui. Au moment de débarquer dans le Minnesota, après avoir été drafté à la 5e position en 2008, il bataillait déjà avec la dépression. « Je n’ai pas vécu une expérience normale au lycée », confie-t-il en parlant de l’attention qui s’est portée sur lui, d’un père très exigeant, mais également du bruit extérieur selon lequel il allait échouer dès l’université.

Pas question à l’époque d’évoquer ses troubles mentaux susceptibles de compromettre le développement de sa carrière. « J’étais hanté par tant de choses que je ne disais pas ou que je ne laissais pas sortir. Je n’avais pas la présence d’esprit ou le moyen de parler. Je n’avais pas d’exutoire émotionnel en dehors du basket. »

Il aurait aimé être un meilleur coéquipier pour Ricky Rubio

Et quel exutoire pour lui qui deviendra All-Star à trois reprises avec des Wolves, qu’il ne parviendra toutefois pas à sortir du marasme. En repensant à cette période de sa carrière, il regrette de ne pas avoir été « un meilleur coéquipier et un meilleur leader ». « J’aurais aimé être meilleur pour Ricky (Rubio) et pour tout le monde », lâche-t-il en parlant du meneur de jeu qui évoquera lui aussi ses démons plus tard.

« On avait une équipe très jeune et je n’avais pas vraiment de mentor. Dans le Minnesota, je ne savais même pas qui j’étais. Il y a eu des moments où j’étais très déprimé, et c’est devenu très moche pour moi. Jusqu’à ce que j’apprenne ce que signifie se sacrifier lorsque j’ai rejoint les Cavs, je n’étais même pas en mesure de savoir ce que cela signifiait. J’avais beaucoup de tendances égoïstes », admet Kevin Love.

À Cleveland, il n’était plus l’option n°1. Il passait derrière les deux autres membres du trio, LeBron James et Kyrie Irving. Et se retrouvait régulièrement pris pour cible lors des complications de l’équipe. C’est dans ce contexte qu’il a connu cette crise de panique en 2017 dont il parlera publiquement bien après.

« Ma relation avec l’anxiété était très moche. J’en suis arrivé au point de souffrir d’agoraphobie et de ne pas vouloir sortir en public. Je pouvais jouer devant 20 000 fans, mais si je devais sortir avec un groupe de personnes, je ne me sentirais jamais à l’aise. J’essayais de donner le change en façade, et c’était très difficile de jouer ce personnage. Je me sentais toujours très fatigué et épuisé », décrit-il.

Casser le tabou

Puis le vétéran a amorcé un sérieux virage en décidant de prendre la parole, à l’instar de DeMar DeRozan. Un très bon remède pour lui, qui a contribué à changer le climat général au sein de la ligue. Prendre la parole sur la question est désormais beaucoup moins tabou.

« Dans le passé, les gars pouvaient se cloisonner et mettre les choses en veilleuse. Maintenant, ils sont plus réceptifs et comprennent que tout le monde a ses propres problèmes. Ils sont prêts à faire preuve d’empathie et à écouter l’autre », témoigne-t-il.

Il ajoute : « Ce travail m’a permis d’être plus à l’aise dans ma peau. Cela me fait du bien de pouvoir aider les autres, de partager mes expériences et d’apprendre d’elles aussi. Boucler la boucle me procure beaucoup de joie et me donne un but. Je suis originaire de l’Oregon alors j’aime planter des graines et les voir pousser. »

Même si l’heure de la retraite n’a pas encore sonné, l’intérieur s’interroge déjà de la trace qu’il laissera une fois parti. Il reprend alors pour lui une citation de la romancière Maya Angelou : « Les gens n’oublieront jamais ce que vous leur avez fait ressentir ». « C’est ce que j’espère que les gens diront de moi : il n’était pas parfait, mais il a eu un impact sur moi parce que c’était quelqu’un de bien », termine-t-il.

Kevin Love Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2008-09 20 81 25 45.9 10.5 78.9 3.4 5.7 9.1 1.0 2.5 0.4 1.5 0.6 11.1
2009-10 21 60 29 45.0 33.0 81.5 3.8 7.2 11.0 2.3 2.3 0.7 1.9 0.4 14.0
2010-11 22 73 36 47.0 41.7 85.0 4.5 10.7 15.2 2.5 2.0 0.6 2.1 0.4 20.2
2011-12 23 55 39 44.8 37.2 82.4 4.1 9.2 13.3 2.0 2.8 0.9 2.3 0.5 26.0
2012-13 24 18 34 35.2 21.7 70.4 3.6 10.4 14.0 2.3 1.9 0.7 2.2 0.5 18.3
2013-14 25 77 36 45.7 37.6 82.1 2.9 9.6 12.5 4.4 1.8 0.8 2.5 0.5 26.1
2014-15 26 75 34 43.4 36.7 80.4 1.9 7.9 9.7 2.2 1.9 0.7 1.6 0.5 16.4
2015-16 27 77 32 41.9 36.0 82.2 1.9 8.0 9.9 2.4 2.1 0.8 1.8 0.5 16.0
2016-17 28 60 31 42.7 37.3 87.1 2.5 8.6 11.1 1.9 2.1 0.9 2.0 0.3 19.0
2017-18 29 59 28 45.8 41.5 88.0 1.7 7.5 9.3 1.7 2.0 0.7 1.5 0.4 17.6
2018-19 30 22 27 38.5 36.1 90.4 1.5 9.4 10.9 2.2 2.5 0.3 1.9 0.2 17.0
2019-20 31 56 32 45.0 37.4 85.4 1.0 8.8 9.8 3.2 1.6 0.6 2.5 0.3 17.6
2020-21 32 25 25 40.9 36.5 82.4 0.7 6.8 7.4 2.5 1.0 0.6 1.5 0.1 12.2
2021-22 33 74 23 43.0 39.2 83.8 1.2 6.1 7.2 2.2 1.4 0.4 1.3 0.2 13.6
2022-23 * 34 62 20 38.9 33.4 87.9 1.0 5.5 6.4 1.9 1.6 0.3 1.1 0.2 8.2
2022-23 * 34 41 20 38.9 35.4 88.9 1.0 5.8 6.8 1.9 1.6 0.2 1.1 0.2 8.5
2022-23 * 34 21 20 38.8 29.7 85.7 0.8 4.9 5.7 1.9 1.5 0.4 1.1 0.2 7.7
2023-24 35 55 17 44.0 34.4 78.7 1.1 5.1 6.1 2.1 1.8 0.3 0.9 0.2 8.8
2024-25 36 23 11 35.7 35.8 69.6 1.0 3.1 4.1 1.0 0.9 0.7 0.6 0.2 5.3

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités