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Comment éviter un lock-out : la solution de David Aldridge (NBA.com)

Lundi dernier, David Aldridge, chroniqueur sur NBA.com, proposait sa solution pour éviter d’en arriver à un lockout. Depuis, cette proposition a été généralement acclamée, quelques fois critiquée, mais a dans tous les cas beaucoup fait parler dans le milieu NBA.

Il y est évoqué l’ensemble des éléments bloquants que nous listions jeudi dernier, et voici donc un résumé de cette chronique intitulée « La proposition d’un homme pour éviter le lockout NBA imminent ».

 

Répartir les gains équitablement entre les deux parties

Où l’on reparle du fameux BRI (Basketball Related Income – Revenus liés au basket pour une franchise qui ne comprend pas les gains venant de l’international). La répartition des gains d’une franchise est actuellement très en faveur des joueurs (57% des revenus). Les propriétaires veulent complètement inverser cette tendance, leur première proposition impliquant un rapport de 61% à 39 en leur faveur.

David Aldridge recommande pour sa part une répartition à 50-50, qui représenterait une baisse des salaires relativement importante mais déjà un gain substantiel pour les franchises, qui en plus de recevoir une plus grosse part, auront autant moins à dépenser en salaires. Un gain multiplié par deux en somme.

Le manque à gagner pour les joueurs montrerait qu’ils sont prêts à faire des concessions importantes et surtout, leur donnerait du poids pour contrer les autres propositions des propriétaires qui ne leur conviennent pas.

Autre avantage avancé par notre confrère, une répartition 50-50 serait le symbole d’un partenariat renforcé entre les différentes parties prenantes. Il envisage également la possibilité de prévoir de faire fluctuer ce partage en fonction de la situation économique de la ligue : si le BRI augmente, la répartition se fera un peu plus en faveur des joueurs pour compenser leur sacrifice, et s’il baisse, la répartition sera à l’avantage des franchises pour qu’elles tiennent le coup.

Un salary cap renforcé mais pas fixe

David Aldridge est persuadé qu’aucun accord ne sera trouvé tant que l’idée d’un hard cap ou tout ce qui s’en rapproche sera dans la balance. De plus, il pense même que l’instauration d’un tel système n’assurerait pas forcément la rentabilité pour les franchises les moins bien lotis. Il donne l’exemple des Kings qui sont très nettement déficitaires malgré plus de 13 millions de dollars sous le salary cap.

La solution pourrait venir d’une refonte des exceptions dont bénéficient les joueurs et notamment de la Larry Bird exception (clause qui permet à une équipe de resigner un joueur ayant passé trois ans dans la franchise au montant maximum pour une durée pouvant aller jusqu’à 6 ans). Les contrats garantis longue durée sont en effet une grosse épine dans le pied des propriétaires qui voudraient être assurés de ne pas payer un joueur blessé par exemple. L’auteur évoque donc des contrats dont la dernière année ne serait garantie que dans le cas où le joueur participe à un certain nombre de matchs chaque saison.

Autre exception dans le viseur, la mid-level exception, qui permet aux équipes de proposer un salaire max à un joueur, salaire basé sur la moyenne des salaires de la ligue. Cette exception ne fait qu’accroître l’écart entre les plus fortunés et les moins bien lotis.

Un partage des revenus plus équitable entre franchises

Le partage des richesses est très inégalitaire entre les franchises NBA, en commençant par les droits télés. Les contrats locaux négociés par les plus grosses équipes ne sont pas répartis aujourd’hui et ceux-ci peuvent s’avérer colossaux. La NFL avait contrecarré ce problème en redistribuant l’ensemble des droits télés perçus équitablement entre les équipes. Les franchises placées dans des « petits marchés » verraient d’un bon œil la mise en place d’un système similaire. Une répartition des revenus générés par les ventes de billets est également envisageable. Reste à savoir comment les franchises les plus riches verraient ce changement, elles qui reversent déjà la luxury tax qui est répartie entre les équipes sous le salary cap.

Si le syndicat des joueurs poussent pour cette meilleure répartition (dont l’impact ne les atteint pas), les propriétaires rétorquent qu’ils ne peuvent pas revoir le plan de partage tant que la convention collective n’aura pas été signée. Pour David Aldridge, la signature rapide de ce nouveau plan est une concession que peuvent faire les propriétaires si les joueurs acceptent de baisser leur part du BRI. Cela implique désormais que la date limite du 1er juillet soit repoussée.

Étendre la clause d’amnistie

En 2005, lors de la dernière signature de la convention collective, les franchises s’étaient vu offrir la possibilité de libérer un joueur qui n’entrait ainsi plus dans le calcul de la masse salariale (le restant du salaire était tout de même versé au joueur). A l’époque, 18 équipes avaient profité de cette opportunité pour soulager leurs finances et éventuellement repassé sous le salary cap.

Aldridge voudrait que cette amnistie soit étendue à la possibilité de libérer un joueur tous les deux ans. Il évoque le cas de Gilbert Arenas dont les 19 millions de dollars de salaire par saison font passer le Magic au-dessus du salary cap au moment même où l’équipe s’apprête à faire une offre max pour Dwight Howard.

Quels hommes pour mieux négocier ?

Aldridge finit sa chronique en évoquant le groupe qui avait mené à bien la signature de la dernière convention collective. Ce groupe rassemblait des hommes influents qui s’étaient penchés en priorité sur les points bloquants. Un des derniers espoirs serait donc de monter une équipe commando composée de Micky Arison (Miami Heat), Peter Holt (San Antonio Spurs) et Michael Jordan (Charlotte Bobcats) du côté des proprios et de Derek Fisher (L.A. Lakers), Shane Battier (Memphis Grizzlies) et Ray Allen (Boston Celtics) du côté des joueurs. Un tel groupe serait selon lui le plus à même de comprendre les attentes de l’autre camp et ainsi de trouver un accord.

Mais n’est-il pas de toute manière déjà trop tard ?

 

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