Donovan Mitchell est de retour pour sa troisième saison à Cleveland plus déterminé que jamais. L’arrière des Cavs semble s’épanouir au sein d’une franchise sur la pente ascendante, emmenée par de jeunes joueurs à fort potentiel comme Darius Garland, Isaac Okoro, Evan Mobley ou encore Jarrett Allen, tous sous contrat pour plusieurs saisons.
Au-delà du traditionnel discours sur la ville, son accueil chaleureux, et la qualité des fans, « Spida » a notamment exprimé son envie de continuer à faire progresser ce noyau dur en l’emmenant le plus haut possible. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui l’ont incité à prolonger cet été, à hauteur de 150 millions de dollars sur trois ans avec une année supplémentaire en option.
« Après la défaite contre Boston en playoffs la saison dernière, oui, on avait des blessés et plein d’éléments qu’on aurait pu voir comme des excuses. Mais ce n’était pas cet état d’esprit qu’il y avait dans le vestiaire », a-t-il déclaré à Andscape. « C’était plus du genre, on va revenir et on va le refaire. Et ça signifiait beaucoup pour moi parce que c’est ce que je crois au fond de moi. Donc de pouvoir rester avec mes gars dans cette équipe pour un certain temps, ça m’enthousiasme. On a beaucoup à prouver et j’ai encore beaucoup à faire ».
Les multiples facettes du rôle de leader
Avec son talent et son expérience, ce sera encore à lui d’assumer le rôle de leader, avec ses multiples missions et ses responsabilités. Scorer certes, mais s’assurer aussi que le reste du collectif suit, et que la relation avec le nouveau coach, Kenny Atkinson, sera prise en exemple.
« Parfois, ça signifie d’aller sur le terrain et de scorer. D’autres fois, c’est pour s’assurer que tout le monde est impliqué. C’est ça la plupart du temps je dirais. C’est aussi ça, d’être le numéro 1 », a-t-il ajouté. « Il faut comprendre, que l’on aille loin ou pas, que tout ça sera placé sur mes épaules, que je le sais et que je l’accepte. J’ai l’impression que c’est ce que j’ai fait la majeure partie de ma carrière. Il faut s’assurer de continuer à être le même leader par la voix dans le vestiaire, être un leader par l’exemple, et l’être aussi en acceptant d’être « coachable ». C’est le plus important ».
Cette pression et cette responsabilité, c’est également sa source de motivation au quotidien, ce qui l’incite à se dépasser pour mettre au maximum les chances de son côté le moment venu.
« Pour être honnête, je ne voudrais pas qu’il en soit autrement. C’est pour ça que je travaille comme je le fais, pour me permettre de me mettre ce niveau de pression. (…). C’est une partie de ce qui accompagne ce « contrat ». Ça a été mon point central. Voilà ce qu’on attend de toi, et il n’y a pas d’échappatoire. Je crois que c’est Kobe qui disait que lorsque tu as signé ce contrat avec toi même, il n’y a pas de négociation possible. C’est comme ça. Alors, oui, c’est vrai, mais je ne voudrais pas qu’il en soit autrement ».
Les Cavaliers n’ont encore rien prouvé
Au final, pour lui, il ne fait aucun doute que les Cavaliers sont des candidats au titre. « Nous sommes des prétendants au titre lorsque nous sommes en bonne santé. J’ai l’impression que l’année dernière, nous avons progressé dans bien des secteurs. Nous avons joué de différentes manières. Pendant cette période, D.G. [Darius Garland] et Evan [Mobley] ont été blessés. Mais nous avons trouvé quelque chose qui peut vraiment nous aider à passer au niveau supérieur. Maintenant, il s’agit de continuer à mettre en place ce style de jeu sur 82 matches et sur les 16 dernières victoires en playoffs. Mais le développement, c’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai décidé de signer, parce que je crois en notre développement. Je crois à la faim et à la volonté que nous avons en tant que groupe. Pour nous, nous sommes de sérieux prétendants au titre quand nous sommes en bonne santé. Mais en fin de compte, je peux vous dire que nous devons aller sur le terrain et continuer à le prouver chaque jour. Nous n’avons rien fait. Nous n’avons fait qu’un match de plus qu’il y a deux ans. Il s’agit maintenant de trouver les moyens de continuer à gagner, à construire, à bâtir et à aller de l’avant. Et nous n’avons pas accompli ce que nous devions accomplir. Nous avons fait beaucoup, mais il nous reste encore beaucoup à faire.
Donovan Mitchell | Pourcentage | Rebonds | |||||||||||||
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Saison | Equipe | MJ | Min | Tirs | 3pts | LF | Off | Def | Tot | Pd | Fte | Int | Bp | Ct | Pts |
2017-18 | 21 | 79 | 33 | 43.7 | 34.0 | 80.5 | 0.7 | 3.1 | 3.7 | 3.7 | 2.7 | 1.5 | 2.7 | 0.3 | 20.5 |
2018-19 | 22 | 77 | 34 | 43.2 | 36.2 | 80.6 | 0.8 | 3.3 | 4.1 | 4.2 | 2.7 | 1.4 | 2.8 | 0.4 | 23.8 |
2019-20 ☆ | 23 | 69 | 34 | 44.9 | 36.6 | 86.3 | 0.8 | 3.6 | 4.4 | 4.3 | 2.5 | 1.0 | 2.7 | 0.2 | 24.0 |
2020-21 ☆ | 24 | 53 | 33 | 43.8 | 38.6 | 84.5 | 0.9 | 3.5 | 4.4 | 5.2 | 2.2 | 1.0 | 2.8 | 0.3 | 26.4 |
2021-22 ☆ | 25 | 67 | 34 | 44.8 | 35.5 | 85.3 | 0.8 | 3.4 | 4.2 | 5.3 | 2.4 | 1.5 | 3.0 | 0.2 | 25.9 |
2022-23 ☆ | 26 | 68 | 36 | 48.4 | 38.6 | 86.7 | 0.9 | 3.3 | 4.2 | 4.4 | 2.5 | 1.5 | 2.6 | 0.4 | 28.3 |
2023-24 ☆ | 27 | 55 | 35 | 46.2 | 36.8 | 86.5 | 0.8 | 4.3 | 5.1 | 6.1 | 2.1 | 1.8 | 2.8 | 0.5 | 26.6 |
2024-25 ☆ | 28 | 66 | 31 | 44.0 | 36.7 | 82.4 | 0.7 | 3.5 | 4.3 | 4.7 | 1.9 | 1.3 | 2.0 | 0.2 | 23.4 |
Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.