Au cours de sa riche carrière NBA, qui l’a notamment vu remporter deux titres de MVP de la saison régulière coup sur coup, en 2005 et 2006, Steve Nash a eu l’occasion de côtoyer Goran Dragic pendant trois ans, de 2008 à 2011, lors de l’arrivée du meneur slovène en NBA, aux Suns. Les deux joueurs ont visiblement gardé un lien suffisamment fort pour que Goran Dragic adresse une invitation à son aîné pour participer à son jubilé ce samedi à Ljubljana.
Interrogé sur son actualité, Steve Nash a confirmé qu’il avait tiré un trait sur sa carrière de coaching et qu’on ne le reverrait sans doute pas au bord des terrains avant un bout de temps. Même s’il ne renie pas son passage de deux ans à Brooklyn pour lancer l’ère Irving-Durant, l’aventure ne s’était pas très bien terminée, puisque Steve Nash avait été remercié au bout de 7 matchs lors du début de la saison 2022-2023.
Une croix sur le métier d’entraîneur
Le meilleur joueur de l’histoire du basket canadien s’épanouit aujourd’hui en coachant dans une toute autre discipline auprès d’un cinq majeur bien moins prestigieux (pour l’instant !) puisqu’il s’occupe prioritairement de ses cinq enfants.
« Voilà ce que j’ai en tête… », a-t-il lancé. « Coacher a été une super expérience, pour ma famille et moi. Mais je ne voulais pas faire carrière dans le coaching. Je voulais juste aider ce projet. Je ne crois pas que coacher soit nécessaire dans mon avenir. En ce moment, je suis vraiment concentré sur la façon d’avoir le plus gros impact possible sur mes enfants ».
Coach familial !
Avec le sens de l’humour qui le caractérise, Steve Nash a donc évoqué son quotidien loin des parquets. « Certains appellent ça être papa, d’autres appellent ça être un chauffeur Uber », a-t-il poursuivi en rigolant.
« Principalement, je réveille juste les enfants le matin, je les prépare pour l’école, je les emmène. Je les amène à leurs entraînements, j’essaie de les faire travailler sur leurs compétences scolaires, sportives, de communication, etc. Je pense que je pourrais dire que j’ai gagné cette possibilité de choisir d’accorder à mes enfants autant d’attention que possible. À ce stade de ma vie, c’est vraiment gratifiant. C’est vraiment là-dessus que je me concentre, mais il y a toujours des projets, des affiliations et des partenariats, et des choses intéressantes, donc j’ai toujours quelque chose sur le feu ».
On ne sait pas si Steve Nash doit aussi gérer les chamailleries fraternelles comme il avait dû le faire à l’époque où il était coach à Brooklyn, avec les états d’âme de ses stars. C’est aussi ça le merveilleux boulot de coach de vie pour ses enfants, dans lequel le meneur semble aujourd’hui prendre bien plus de plaisir.