Difficile de faire une deuxième preview France – Allemagne, les deux équipes s’étant déjà affrontées lors de la phase de poules, il y a quelques jours seulement. Mais depuis, des choses ont changé, les Bleus ayant surpris tout le monde en renversant le Canada, la « Mannschaft » s’imposant de son côté en mode diesel face à la Grèce.
Humiliés par Dennis Schröder et Franz Wagner à Lille, les Bleus savent ce qu’il ne faut pas faire…
« On est heureux que ce soient eux » expliquait ainsi Andrew Albicy en amont de cette demi-finale. « Les retrouvailles avec Dennis sont une bonne motivation. Lui et Franz nous ont fracassés. C’est une équipe mieux construite que nous, plus en place. Mais on veut notre revanche. On fera tout pour qu’ils arrêtent de chambrer. »
Être les agresseurs en début de match
Avec son sourire et son attitude, Dennis Schröder a le don de rendre fous ses adversaires, et on se souvient que ça avait aussi pas mal chauffé avec Evan Fournier lors de la préparation.
Pour les Bleus, comme face au Canada, l’enjeu sera d’abord de remporter le bras de fer de l’entame de match.
« Face au Canada, il y a deux options : soit on se fait rentrer dedans et ils nous dominent, soit on leur rentre dedans et ils reculent un peu, parce qu’ils n’ont pas l’habitude de ça. Ils ont l’habitude d’être les agresseurs, de rentrer dans la tête de l’adversaire. Ce soir, on a dit qu’on refusait d’être des victimes et qu’on allait être les agresseurs » nous disait Mathias Lessort après le quart de finale. Une mentalité à reproduire ce soir.
Pour autant, les Bleus et Vincent Collet sont également conscients que l’Allemagne est un collectif plus solide que le Canada, dont le plan de jeu varie très peu d’un match à l’autre, ou même en plein match.
Un nouveau cinq majeur face au duo Schröder/Wagner ?
Face à la Grèce, la « Mannschaft » a d’ailleurs raté son début de rencontre, se retrouvant menée de 12 points (18-6) en premier quart avant de renverser la vapeur pour s’imposer de 13 longueurs (76-63). Avec ses deux locomotives, Dennis Schröder et Franz Wagner, et son armée de « role players », la troupe de Gordon Herbert est très robuste.
Pour battre les champions du monde, et se hisser en finale des Jeux olympiques, il faudra évidemment défendre très fort, en ralentissant le duo Schröder/Wagner, à la base de tout le jeu allemand.
Est-ce que Vincent Collet débutera avec le même cinq majeur que celui qui a surpris le Canada ou est-ce qu’il s’adaptera de nouveau ? Réponse à 17h30, avec une place en finale des Jeux olympiques 2024 à la clé !
CINQ MAJEUR DE L’ALLEMAGNE
Dennis Schröder – Andreas Obst – Franz Wagner – Johannes Voigtmann – Daniel Theis
EFFECTIF DE L’ALLEMAGNE
Isaac Bonga (2m04, 24 ans)
Oscar Da Silva (2m05, 25 ans)
Niels Giffey (2m00, 33 ans)
Maodo Lo (1m91, 31 ans)
Andreas Obst (1m91, 28 ans)
Dennis Schroder (1m85, 30 ans)
Daniel Theis (2m03, 32 ans)
Johannes Thiemann (2m05, 30 ans)
Johannes Voigtmann (2m11, 31 ans)
Franz Wagner (2m08, 22 ans)
Moritz Wagner (2m11, 27 ans)
Nick Weiler-Babb (1m96, 28 ans)
DIFFUSION
La rencontre France – Allemagne devrait être diffusée sur France Télévisions et Eurosport, à partir de 17h30.