Evan Fournier a fait exploser l’Arena Bercy avec son dernier tir complètement fou à 3-points. La fin d’une fin d’après-midi renversante pour l’Equipe de France, en perdition face à l’Allemagne au match précédent.
“Pour ceux qui suivent l’Equipe de France depuis pas mal d’années, c’est ce groupe qu’ils ont connu depuis 2019, qu’ils aiment, et que ce soir on a retrouvé” explique Evan Fournier après ce succès face au Canada.
Les Bleus ont encore pris tout le monde à contrepied, pour se hisser en demi-finale de ses Jeux olympiques 2024.
“Il y a beaucoup de choses qui ont été dites ces deux derniers jours” continue Evan Fournier. “Vincent nous a fait un discours de bonhomme avant le match, qui nous a galvanisés. Il nous a motivés.”
Il a aussi fait des choix forts, en sortant justement Evan Fournier du cinq majeur, comme Rudy Gobert, pour y mettre Isaïa Cordinier et Guerschon Yabusele. De quoi retrouver l’identité défensive que le sélectionneur cherchait.
“Le changement de lineup, la façon dont on a joué, le discours de Vincent depuis deux jours, le fait que tout le monde nous chie dessus. Il y a plein d’éléments qui galvanisent”
“Pour nous, c’est pas un exploit. Pour vous, par rapport à ce que vous avez pu dire avant, ça en est peut-être un, mais pas pour nous. C’est juste que, ce soir, on s’est mis à jouer comme on le devait” assure l’arrière des Bleus.
En faisant du judo avec les Canadiens, utilisant leur pression défensive extérieure pour les punir dessous.
“Ils sont tellement forts en défense sur les lignes extérieures qu’ils défendent très, très haut. Et ça ouvre la raquette. Quand il y a eu des mismatchs, on a essayé de les servir intelligemment. Et quand il y a eu des changements et qu’on a eu des grands plus lents à l’extérieur, c’est là qu’on a essayé de les attaquer. Et voilà.”
Comment expliquer un tel changement d’attitude, alors ?
“Plein de choses. Le changement de lineup, la façon dont on a joué, le discours de Vincent depuis deux jours, le fait que tout le monde nous chie dessus. Il y a plein d’éléments qui galvanisent.”
Propos recueillis à Paris