Noah Lyles et la NBA, le retour. La saga avait en effet brièvement animé le monde du sport, l’été dernier.
Pour rappel, le sprinteur avait interpellé la NBA lors des Championnats du monde d’athlétisme, en regrettant que les champions de la Grande Ligue s’autoproclament « champions du monde ».
« Ce qui me dérange le plus, c’est de regarder les Finals et de voir [que les champions NBA] ont ‘champion du monde’ d’inscrit sur leur bannière. Mais ‘champion du monde’ de quoi ? Des États-Unis ? », avançait Noah Lyles. « Ne vous méprenez pas, j’adore les États-Unis, parfois, mais ce n’est pas le monde dans sa globalité. Nous [les Championnats du monde, ndlr] sommes le monde, ici il y a presque chaque pays, qui se bat, se donne à fond, arbore son drapeau. Il n’y a pas de drapeaux en NBA. »
Le champion du monde du 100 m, 200 m, et du relais 4×100 m, n’avait pas manqué d’en rajouter une couche après un nouvel échec de Team USA lors de la dernière Coupe du Monde. L’équipe de Steve Kerr y avait fini à la 4e place.
Devin Booker campe sur ses positions
Depuis, USA Basketball a réuni les « Avengers » pour les Jeux olympiques. Certains d’entre eux étaient même présents au Stade de France pour observer la finale du 100 mètres de leur compatriote. Devin Booker faisait ainsi partie des spectateurs de la très courte victoire de Noah Lyles.
« Je ne suis toujours pas d’accord avec son commentaire », estime le joueur des Suns. « J’ai l’impression que les meilleurs talents du monde sont en NBA, et cela vient d’un médaillé d’or olympique. Je pense qu’être champion NBA est probablement le plus difficile à faire. »
L’été dernier, Devin Booker, Bam Adebayo ou encore Kevin Durant avaient exprimé leur désaccord envers les propos de Noah Lyles. D’autres comme Giannis Antetokounmpo ou Boris Diaw partageaient la vision du sprinteur. Mais bon joueur, l’arrière des Suns a tout de même félicité le champion olympique du 100 mètres.
« Cette déclaration est ce qu’elle », conclut Devin Booker. « Je pense que la façon dont elle a été dite était juste hors contexte. J’ai l’impression que c’était quelque chose qui pesait sur son cœur depuis longtemps. Il a gagné du soutien depuis. Mais il a tenu bon (pour la finale), alors félicitations à lui. »
Ergin Ataman, l’entraineur du Panathinaikos, avait bien défié les Celtics pour une opposition entre le vainqueur de l’Euroleague et le vainqueur NBA. Mais il semble peu probable que l’équipe de Joe Mazzulla fassent un arrêt par Athènes afin de disputer un titre de champion du monde en pré-saison.