Avec Giannis Antetokounmpo qui commence son travail de sape à l’intérieur, la Grèce débute bien face à l’Espagne. Thomas Walkup n’a pas réglé la mire et fait un vilain airball mais, derrière l’impact physique du « Greek Freak », la sélection de Vassilis Spanoulis prend jusqu’à 8 points d’avance (20-12) sur un 3-points de Nick Calathes.
Sergio Scariolo fait alors appel à ses grognards, Rudy Fernandez et Sergio Llull, et si le premier se fait copieusement siffler par le public lillois, le deuxième l’enflamme avec plusieurs réussites qui relancent la Roja.
Giannis Antetokounmpo a beau placer une énorme claquette, l’Espagne est revenue (22-21) à la fin du premier quart-temps, au grand désespoir d’un Thanasis Antetokounmpo qui s’égosille en tribune. L’Espagne continue d’ailleurs sur cette lancée, contrôlant mieux la star des Bucks, et surtout en multipliant les réussites de loin.
Le festival à 3-points de l’Espagne
Le jeu en mouvement de la Roja lui offre des positions ouvertes, qu’elle convertit à un rythme qui surprend (et plombe) les Grecs. Avec un superbe 11/17 de loin à la mi-temps, à comparer au 6/18 de la Grèce, l’Espagne a pris le contrôle du match (49-35) et semble prête à pousser Giannis Antetokounmpo vers l’élimination…
Des 3-points de Thomas Walkup et Kostas Papanikolaou relancent la Grèce, alors que Giannis Antetokounmpo, malgré la densité dans la raquette, parvient à finir en force (55-47).
Santi Aldama s’attire les foudres grecques avec une blessure très rapidement guérie suite à une faute offensive sifflée à Giannis Antetokounmpo. Mais sur un ultime 3-points de Vasilis Toliopoulos, la sélection hellène revient à deux possessions (62-56) à l’entame du dernier quart-temps. Les dix dernières minutes s’annoncent étouffantes…
Le « Greek Freak » rapproche encore un peu plus les siens avec le 2+1, et y retourne encore en force (62-61) !
Rudy Fernandez touché à la tête
C’est l’éternel Rudy Fernandez qui calme la Grèce à 3-points, mais Vasilis Toliopoulos sanctionne par deux fois la zone espagnole. L’homme aux six Jeux olympiques n’entend pas laisser la Roja passer derrière au score, même s’il doit ensuite rejoindre le banc après avoir pris le genou d’un coéquipier en pleine tête. De quoi sévèrement le sonner, puisqu’il reste de très longues secondes au sol, et qu’on le voit chancelant sur le banc espagnol.
Sur le terrain, Giannis Antetokounmpo égalise (71-71) au dunk mais l’Espagne garde l’avantage, tant bien que mal. Pendant ce temps, Rudy Fernandez quitte le banc, avec l’aide du staff médical, pour rejoindre les vestiaires.
Le « Greek Freak » a la balle de l’égalisation, mais son 3-points rebondit sur le cercle, et c’est finalement l’Espagne qui s’impose (84-77) et qui s’offre une chance de sortir de ce « groupe de la mort ». Pour Giannis Antetokounmpo et la Grèce, il faut désormais espérer un miracle, en plus d’une large victoire lors du dernier match face à l’Australie.
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