Dans ce « groupe de la mort », chaque défaite est un vrai coup de poignard. L’Australie et le Canada ont ainsi fait un grand pas en avant vers les quarts de finale des Jeux olympiques en s’imposant lors de la première journée.
Au contraire, pour l’Espagne et la Grèce, le chemin pour sortir de la poule se complique déjà…
« On n’abandonne jamais et on est l’une des meilleures équipes du monde » rassure Vassilis Spanoulis, fier d’avoir vu ses joueurs pousser le Canada dans ses retranchements. « On s’est battu jusqu’au bout, et on a rendu tout le monde très fier. Voilà pourquoi on va se qualifier pour le prochain tour. Parce qu’on le mérite. »
Une pression canadienne étouffante… et limite ?
Pour cela, il faudra quand même que Giannis Antetokounmpo (34 points) reçoive plus de soutien. Face au Canada, le « Greek Freak » n’a guère pu compter que sur Kostas Papanikolaou pour résister. Surtout en première mi-temps.
« Giannis a été vraiment bon ce soir, mais toute l’équipe a réagi en seconde période. Donc je suis fier de mon équipe » explique le sélectionneur, qui note que son groupe a mis une mi-temps à s’adapter à la pression exercée par les Canadiens. Une pression à la limite de la légalité selon lui. « Je pense qu’ils ont fait beaucoup de fautes, mais qu’ils n’ont pas toujours été sanctionnés. Très souvent, ils ont défendu avec les deux mains et, très souvent, je n’ai pas compris pourquoi ce n’était pas sifflé de la même façon des deux côtés. Mais bon, en deuxième mi-temps, on a été plus agressifs et on a davantage attaqué le cercle. On a été incroyable en défense, c’est ça qu’on a gagné. »
La Grèce va donc tenter de construire sur cette deuxième mi-temps pour rebondir mardi, face à l’Espagne. Pour garder l’espoir d’une qualification en quarts de finale, il faudra ainsi absolument s’imposer face à la Roja, à 11h00.
Crédit photo : FIBA