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Matthew Strazel : « Je n’aurais jamais pensé être titulaire »

Équipe de France – Meneur titulaire des Bleus, Matthew Strazel ne se pose pas de question. Il continue sur sa lancée.

matthew strazelIl n’y a pas si longtemps que ça, c’était déjà lui qui menait le jeu des Bleuets vice-champions du monde, en parfaite rampe de lancement pour son coéquipier Victor Wembanyama. Trois ans plus tard, Matthew Strazel retrouve l’immense pivot, mais cette fois chez les grands, et ce pour les Jeux olympiques, à domicile !

Le jeune meneur de 21 ans n’a pas froid aux yeux et a semble-t-il parfaitement reçu le message du staff de l’Équipe de France. Pour le moment, il récite sa partition, avec sa combinaison de tir extérieur, agressivité défensive et maturité dans la gestion.

Matthew, le secteur extérieur a été plutôt timoré sur ce début de préparation, avec la majorité des points qui viennent de l’intérieur, comment expliquez-vous ça et quelles solutions pouvez-vous y apporter ?

Premièrement, je pense que ce n’est que le début. On n’a fait que trois matchs dont un dernier avec un secteur intérieur qui était bien diminué à cause des blessures et des malades. On a dû essayer de combler les trous. C’est encore difficile de juger pour l’instant. Après, c’est vrai qu’il faut qu’on trouve des solutions sur les postes extérieurs pour apporter du scoring. Que ce soit par moi ou les autres meneurs, ou les arrières. Il faut qu’on trouve une solution. Ça va prendre un peu de temps, mais avec les entraînements, ça commence à aller mieux, chacun trouve un peu mieux son rôle. Personnellement, je suis de plus en plus à l’aise pour trouver les situations où je suis bien et où je peux trouver mes coéquipiers. C’est de bon augure pour la suite.

Est-ce que le fait d’être propulsé meneur titulaire vous a surpris, et est-ce qu’il vous faut un petit temps d’adaptation sachant que votre rôle en club n’est pas forcément celui d’un titulaire inamovible ?

En championnat, je suis titulaire pratiquement à chaque fois, j’ai l’habitude de commencer les matchs. En Euroleague, soit je ne joue pas du tout, ou je sors du banc. Donc, au final, mes rôles changent à peu près tout le temps. C’est un avantage pour moi. Je suis arrivé [en Équipe de France] en ne m’attendant à rien et je prends ce qu’on me donne. Ça joue en ma faveur.

Vous êtes effectivement la surprise du chef de cette sélection, est-ce que vous pouviez imaginer un tel dénouement il n’y a encore que deux ou trois semaines ? 

C’est vrai que d’être titulaire, je n’y aurais pas cru. Je m’étais fixé comme objectif de faire partie des douze et j’en suis très content mais je n’aurais jamais pensé que je serai titulaire. Maintenant que j’y suis et que j’ai trouvé, au moins défensivement et dans la gestion, la recette pour que l’équipe commence bien les matchs, on s’y plaît. Tant que ça marche, j’ai envie que ça continue.

« Inconsciemment, ça libère un peu de pression pour tout le monde »

La liste de douze est désormais bouclée, est-ce que ça peut permettre au groupe de lancer véritablement sa préparation ?

Consciemment ou inconsciemment, oui. Je sais que pour moi, au début, je n’osais pas trop, je voulais surtout faire les choses correctement, renverser la balle et faire les choses que le staff me demandait, quitte à perdre un peu mon agressivité. Là, sur le troisième match, j’ai pu la retrouver un petit peu. Sur les entraînements, je la retrouve aussi de plus en plus. Inconsciemment, ça libère un peu de pression pour tout le monde.

On vous a senti plus agressif offensivement lors du dernier match, notamment derrière l’arc, est-ce que vous trouvez peu à peu vos repères dans la hiérarchie des Bleus ?

Le tir longue distance est une de mes qualités, je l’utilise toute la saison. Je ne l’ai pas trop utilisée sur les premiers matchs mais le staff m’en a parlé, en me disant qu’il fallait quand même que je reste moi-même. Offensivement, que j’arrive à trouver des situations où je suis à l’aise pour me mettre en confiance moi, mais aussi mes coéquipiers. Il y a parfois des situations où il faut aller mettre un panier qui fait du bien à l’équipe et je me sens de plus en plus capable de les prendre. C’est un processus, ça va prendre un peu de temps.

Défensivement, dites-nous ce que ça change de disposer de deux des meilleurs pivots dissuasifs de la planète dans la peinture derrière ? Est-ce que vous pouvez être plus agressif sur les extérieurs ?

C’est clair et c’est même une consigne du coach. Sur les « close-out » et sur les reprises, il faut qu’on essaye de les forcer à aller vers la raquette. Quand tu as Rudy Gobert et Victor Wembanyama qui attendent à l’intérieur, forcément, il faut appuyer dessus et éviter les tirs à 3-points.

Propos recueillis à Décines Charpieu

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