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Victor Wembanyama : « Le maillot bleu, c’est mon maillot préféré ! »

Équipe de France – Star des Bleus, Victor Wembanyama a encore la voix un peu enrouée, mais il s’apprête bel et bien à retrouver les parquets. Face à un certain Nikola Jokic pour ne rien gâcher…

Victor WembanyamaFabrice Canet, l’homme à tout faire des Bleus, avait beau l’appeler du bord du terrain, pour le diriger lentement mais sûrement vers la zone mixte où l’attendait une petite douzaine de journalistes, Victor Wembanyama était sur une série !

Derrière l’arc, avec Ruddy Nelhomme qui suait à grosses gouttes pour aller chercher ses rebonds et ne surtout pas casser son rythme, le jeune intérieur tricolore des Spurs a enchaîné les filoches (surtout du côté droit du parquet) avant de venir assurer le service après-vente à nos micros. Après avoir manqué le « match retour » face à l’Allemagne, « Wemby » a hâte de se frotter à Nikola Jokic…

Victor, comment allez-vous après votre absence ? Et comment avez-vous vécu cette défaite face à l’Allemagne, à laquelle vous n’avez pas pu participé ?

Oui, je m’en remets encore. C’était dur bien sûr [de ne pas pouvoir jouer], mais c’est toujours mieux que de rater un match des Jeux. Je rate celui-ci avec plaisir si c’est pour être présent à tout ceux des Jeux.

Vous allez affronter la Serbie du triple MVP NBA, Nikola Jokic, un très gros défi pour vous individuellement. Comment l’abordez-vous ?

Oui, c’est beaucoup d’excitation, et beaucoup de volonté d’apprendre et d’observer comment les meilleurs s’adaptent. [Ce qui m’impressionne le plus chez lui, c’est] sa connaissance du jeu et sa capacité d’anticipation.

Quelle est l’importance de ce maillot bleu, que vous allez revêtir pour la première fois de votre carrière dans une grande compétition internationale ? Ressentez-vous une pression particulière à l’aborder en tant que leader des Bleus ?

[Il coupe] Très important, très important. Je l’ai assez dit, c’est mon maillot préféré ! (…) Je ne ressens pas de pression par rapport à ça, c’est juste une responsabilité. Si on veut atteindre nos objectifs, ça va passer par là. Il n’y a pas d’autre choix que de l’endosser et d’avancer comme ça.

Peut-on dire que vous entrez désormais dans une nouvelle phase de la préparation, sachant que la liste est définitivement arrêtée maintenant ?

Oui, bien sûr. À chaque match et même je dirais, à chaque entraînement, on apprend énormément. La progression ne s’arrête pas et ça devient de plus en plus sérieux. J’ai encore du mal à me rendre compte qu’on va bientôt jouer les JO. Il faudra être prêt le jour J.

« Jouer en équipe et capitaliser sur les forces de chacun »

Sur ce début de prépa, le jeu tricolore penche clairement vers l’intérieur, même quand vous n’avez pas joué, comment l’expliquez-vous et comment pensez-vous pouvoir aider le secteur extérieur à être plus agressif offensivement ?

Ça m’évoque la volonté de rendre encore plus la balle à mes coéquipiers et de faire jouer toute l’équipe. C’est comme ça que j’aime jouer et c’est comme ça que je conçois le basket plus généralement. Comment rendre les autres plus efficaces, jouer en équipe et capitaliser sur les forces de chacun. On dit que le jeu va pencher vers l’intérieur mais ce sera la responsabilité du secteur intérieur de faire jouer l’équipe aussi. C’est une relation qui bénéficiera à tous.

Comment se passe votre relation dans le jeu avec Rudy Gobert ? Est-ce que ça évolue dans le bon sens sur ces derniers jours d’entraînement ?

C’est quelque chose qui se développe très vite. Depuis les premiers entraînements, on travaille dessus. C’est une force sur laquelle on veut insister. Et il vaut presque mieux qu’on en abuse un peu pendant la prépa pour qu’on s’y habitue. Et par la suite, s’adapter à ce que les défenses vont proposer face à ça. Ce qui sera important, ce sera aussi notre capacité à frapper les premiers.

Vous retrouvez Matthew Strazel dans le cinq majeur des Bleus, n’est-ce pas un point fort pour vous qui avez déjà évolué à ses côtés en équipe jeunes ?

Ça me fait très plaisir qu’il soit là et ça donne beaucoup de fierté. Ce n’est pas un hasard. On a assez souvent joué ensemble et ça s’est toujours très bien passé, donc ça semble naturel qu’on se retrouve là. Mais que ce soit Matthew, ou Bilal ou d’autres joueurs, comme Isaia avec qui j’ai commencé à Nanterre, c’est toujours très plaisant de retrouver des gars qu’on connait et apprécie.

Vous n’avez pas pu jouer avec lui mais quel est votre sentiment sur Tony Parker, et la cérémonie à laquelle il va avoir droit après le match de vendredi ?

J’ai vécu l’Euro 2013 et puis aussi, son dernier titre avec les Spurs. Il y a plein de souvenirs. C’était tout simplement le leader du basket français pendant des années. Il a poussé le basket vers le haut. C’est une icône qui a marqué toute une génération de basketteurs et même tout simplement du sport français.

Propos recueillis à Décines Charpieu

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