Ce n’est pas encore officiel mais l’Associated Press annonce que la NBA a validé son nouveau contrat TV, pour 76 milliards de dollars sur 11 ans. Les termes juridiques sont ainsi finalisés, même si l’officialisation ne pourra avoir lieu que dans quelques jours, TNT ayant encore formellement le droit d’égaler l’offre de NBC…
Dans la foulée, le « Board of Governors » de la ligue, qui réunit les propriétaires, votera pour finir la longue période de négociations lors d’une réunion qui se tiendra la semaine prochaine, à Las Vegas.
Pour rappel, ce nouvel accord de diffusion débutera en 2025/26. ESPN/ABC va conserver le premier lot pour 2.6 milliards de dollars par an, avec l’exclusivité de la diffusion des Finals, d’une finale de conférence, de plusieurs matchs en « prime time » chaque semaine, de matchs WNBA et d’une partie des droits internationaux.
Pour 2.5 milliards de dollars par an, NBC devrait donc remplacer TNT pour le deuxième lot, avec une émission « Basketball Night in America » qui prendra la place de l’émission équivalente sur le football américain, chaque dimanche, à la fin de la saison NFL. La chaîne diffusera aussi des rencontres le jeudi soir durant la saison régulière, ainsi que le lundi sur son service de streaming, Peacock.
Quel impact pour la France ?
Enfin, pour 1.8 milliard de dollars par an, Amazon va de son côté obtenir le troisième lot, avec la NBA Cup, le Play-In, des matchs de saison régulière et des playoffs avec une finale de conférence (en alternance avec NBC), des matchs WNBA ainsi que des droits de diffusion à l’international.
Pour la NBA, cet accord va engendrer une nouvelle hausse de ses revenus, pour les franchises et pour les joueurs, les salaires étant notamment directement liés à cet afflux d’argent des diffuseurs.
En 1998, les droits TV rapportaient ainsi 650 millions de dollars par an à la NBA, ce qui plaçait le « salary cap » à 30 millions de dollars et le salaire moyen à 2.5 millions de dollars. Avec ce nouvel accord, la Grande Ligue va empocher près de 7 milliards de dollars par an, et le « salary cap » devrait dépasser les 170 milliards de dollars. Même en tenant compte de l’inflation, c’est une multiplication par cinq ou six des contrats en 25 ans.
Reste aussi à voir ce que ce nouvel accord signifiera pour les droits à l’international. En France, l’accord de diffusion de beIN Sports est arrivé à expiration et doit être renégocié. L’arrivée de Amazon, et son service international Prime Video, peut-elle changer la donne pour la chaîne du Qatar ?