Plus grand, plus haut, plus costaud, plus rapide, tout simplement plus fort que les autres. Face à la République dominicaine (109-82) dans le cadre du Tournoi de Qualification Olympique, Giannis Antetokounmpo n’a fait aucun cadeau : 32 points (11/11 aux tirs et 9/13 aux lancers) en… 18 minutes !
« S’il doit marquer 40 points, il le fera ; s’il doit en marquer moins, il le fera aussi », formule son coach en sélection, et véritable légende du basket grec, Vassilis Spanoulis.
Ce dernier révèle que les deux hommes ont beaucoup discuté de la manière dont Giannis pourrait devenir plus efficace dans le basket FIBA. « Il a compris ce qu’il devait faire et comment adapter son jeu au basket européen. On a également procédé à quelques ajustements, mais le plus important est qu’il est arrivé dans l’équipe avec une excellente mentalité », développe-t-il sans donner de détails sur ces ajustements.
Pas de JO depuis 2008
Au-delà de l’aspect technique, Vassilis Spanoulis est sous le charme de la personnalité de sa star, fidèle à la sélection. « Il est très humble, même s’il est une superstar. Il ne pense qu’à gagner, il ne se soucie pas des statistiques. Il se sacrifie pour la victoire. »La vedette des Bucks ne cherche pas à se différencier, à « faire quelque chose de différent de ses coéquipiers. Il est là pour aider l’équipe nationale, comme nous tous. »
« Giannis nous représente dans le monde entier et nous en sommes très fiers. Il est ouvert d’esprit, il aime beaucoup le basket, il aime son pays. Il veut vraiment être ici et il veut vraiment faire quelque chose qui nous a manqué ces 15 dernières années », dit encore Vassilis Spanoulis en faisant référence au fait que la Grèce n’a pas participé aux Jeux olympiques depuis 2008.
À l’instar de son coach, l’intérieur Giorgos Papagiannis est sous le charme d’un coéquipier « exceptionnel, pas seulement comme joueur, mais également en tant que personne. Il fait en sorte que tout le monde se sente bien, et c’est pour cela qu’il est le MVP de la NBA. »
La Grèce rejoue aujourd’hui face à l’Égypte avant (très probablement) de croiser l’une des trois formations de l’autre partie du tableau de ce TQO (Slovénie, Croatie, Nouvelle-Zélande).