À partir du moment où Alexandre Sarr ne souhaitait pas effectuer d’essai avec les Hawks, Zaccharie Risacher était le grand favori pour être sélectionné par les Hawks à la première place de la Draft. Le fils de Stéphane Risacher, présent dans la « Green Room », succède à Victor Wembanyama, et il rejoindra ainsi Bryan George, assistant coach tricolore des Hawks depuis l’été dernier. On a recueilli ses premiers mots juste après qu’il a serré la main d’Adam Silver.
Vous venez d’être sélectionné à la première place de cette draft 2024, quel est votre sentiment ?
C’est incroyable, c’est difficile de mettre des mots sur ce que j’ai pu ressentir, c’était indescriptible. Je me sens super bien, je sais enfin pour quelle équipe je vais jouer. Entendre mon nom de la bouche d’Adam Silver et voir la réaction de ma famille, c’est un moment que je n’oublierai jamais. J’ai commencé à réaliser ce qu’il venait de se passer au cours du process.
J’essayais de me préparer à toute éventualité (dont celle d’un transfert). C’est ce qui fait la beauté de la Draft : on ne sait pas où on va atterrir jusqu’à la dernière seconde et quelle équipe va nous donner notre chance.
Comment avez-vous géré l’attente dans la Green Room ?
C’était un ascenseur émotionnel : au début, on voit les caméras venir mais on réalise qu’elles sont un peu partout. À ce moment-là, mon cœur battait à 200 à l’heure. Une fois que j’ai entendu mon nom, je n’ai pas tout de suite réalisé ce qu’il venait de se passer. En tombant dans les bras de ma famille et en marchant sur l’estrade, c’est là que j’ai pris conscience que j’étais bel et bien un joueur NBA.
Quels sont vos prochains rêves en NBA ?
Gagner une bague de champion, c’est l’objectif. C’est la fin d’un chapitre et le début d’un nouveau depuis une heure maintenant. Il y a de nouveaux objectifs dans ma tête et je vais essayer de faire au mieux pour intégrer cette équipe et les aider directement à gagner.
Vous connaissez Atlanta ?
Oui, il y a deux ans, j’ai fait dix jours de camp d’entraînement avec mon agent (Doug Neustadt, le même que Boris Diaw) donc j’ai pu découvrir la ville. J’y suis également retourné une fois ma saison en France terminée pendant une semaine avant de commencer les workouts avec la franchise. C’est vraiment la seule ville que je connais aux États-Unis donc c’est assez particulier de pouvoir jouer là.
Comment allez-vous gérer cette pression médiatique ?
Je serai prêt à faire n’importe quoi pour jouer en NBA. Répondre aux médias, ça fait partie du métier : c’est la vie qu’on a décidé de mener. Il y a pire comme métier, on est payé pour faire ce qu’on aime, jouer au basket. Même si ce n’est pas ce que je préfère, je le ferai sans me plaindre, avoir peur ou quoi que ce soit.
Propos recueillis à New York.