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Le fils de Dennis Rodman testé par les Warriors

Draft – Membre d’une délégation de six joueurs testés par les Warriors, DJ Rodman pense pouvoir convaincre une franchise NBA de le sélectionner.

Dennis RodmanL’envie de se comporter comme un guerrier sur le terrain ? « C’est dans mon sang, ironiquement. C’est vrai. C’est dans mon sang », doit reconnaître celui qui a manqué de grandir au rythme des exploits de son père, Dennis Rodman.

Né en 2001, année où l’ancienne légende des Bulls en avait terminé avec la Grande Ligue, DJ Rodman s’est approprié cet héritage… grâce au petit écran. « Les gens ne savent pas qu’il n’a pas vraiment fait partie de ma vie. C’est cool, je me souviens que quand j’étais petit, je regardais les Hardwood Classics (ndlr : les plus grands matchs de l’histoire) sur NBA TV », formule le jeune homme.

Ce dernier ajoute : « C’est cool de se remémorer ces souvenirs quand j’étais petit, de regarder ces clips et de voir que c’est quelque chose que j’étudiais presque tous les jours. Presque tous les jours, il jouait l’un de ces matchs. Le sens du rebond, c’est de là que ça vient, de ces vidéos, de ces matchs. »

Cinq années à l’université

Le rebond n’a toutefois pas la même place dans son jeu que celui de son illustre paternel, considéré comme le meilleur rebondeur de l’histoire. En cinq saisons universitaires, quatre à Washington State puis une dernière à USC, DJ Rodman a tourné à 4 prises de moyenne en 23 minutes. Là où son père, à Oklahoma State, se gavait déjà en la matière avec 16 rebonds par match.

La comparaison entre les deux n’est pas toujours évidente. DJ, qui a tourné à 9 points de moyenne dans ses deux dernières années de fac, est capable de sanctionner de loin, contrairement à son père. Il a ainsi signé trois saisons avec au moins 36% de réussite derrière l’arc, en shootant plusieurs fois de cette distance par rencontre.

« J’ai l’air d’être un joueur de basket quand je shoote », lâche celui qui « aime » se regarder shooter. Ses qualités lui ont valu d’être convié à une session d’entraînement ce jeudi par les Warriors, aux côtés de cinq autres jeunes joueurs en amont de la Draft à venir.

Au-delà du tir, les traits innés partagés par le père et le fils sont indubitables lorsque DJ Rodman parle du rebond comme d’une science, et non comme d’un exploit athlétique.

« Réveillé » chez les Warriors

Aussi, le fils de Dennis Rodman exprime sa volonté de défendre sur le meilleur marqueur adverse et assure avoir été capable de défendre sur tous les postes à l’université, en trouvant des moyens d’entrer dans la tête de son adversaire.

« J’ai l’impression que c’est quelque chose que je peux contrôler d’un soir à l’autre. On ne peut pas contrôler le fait de rentrer des tirs. On peut contrôler le niveau d’effort en défense, le fait de donner à votre équipe la meilleure opportunité de gagner en stoppant l’un des meilleurs joueurs adverses », juge le jeune homme qui n’est toutefois pas mentionné dans la « Mock Draft » d’ESPN.

De quoi convaincre les Warriors de garder un œil sur lui ? Une chose est sûre, il a aimé ce « workout » : « Ça s’est bien passé, ça m’a un peu botté les fesses. On a beaucoup couru. J’ai passé un bon moment. Vous avez besoin de quelqu’un pour vous donner un coup de pied aux fesses et vous réveiller un peu. » Dennis Rodman ne dira pas le contraire.

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