Élue meilleure joueuse de la conférence Ouest en mai avec 26.5 points, 12.5 rebonds et 2.8 contres par match, A’ja Wilson n’entend pas se reposer sur ses lauriers. Cette nuit, l’intérieur des Aces a compilé 36 points, 14 rebonds et 6 interceptions dans la victoire face aux Dallas Wings.
Une performance exceptionnelle puisque c’est la première fois qu’une joueuse compile au moins 35 points, 10 rebonds et 5 interceptions d’une rencontre dans la ligue féminine. C’est aussi la 10e fois en carrière qu’elle cumule au moins 30 points et 10 rebonds dans un match, et seuls six joueuses en ont fait autant : Tina Charles, Breanna Stewart, Lauren Jackson, Candace Parker, Lisa Leslie et Brittney Griner.
L’hommage de Draymond Green
Cette saison, Aj’a Wilson tourne à 27.9 points et 12.6 rebonds par match, et jamais une joueuse n’a affiché de telles moyennes. De quoi provoquer l’enthousiasme chez Draymond Green qui estime que la double MVP (2020 et 2022 ) et MVP des Finals (2023) est le vrai visage de la WNBA.
« Je ne pense pas que Caitlin Clark soit la meilleure chose qui soit arrivée à la WNBA… Si vous voulez mon avis, c’est A’ja Wilson » a expliqué l’intérieur des Warriors. « Si vous voulez mon opinion, la meilleure chose qui soit arrivée à la WNBA, pour moi, c’est A’ja Wilson. C’est une très grande joueuse, et d’ailleurs, pour moi, A’ja Wilson représente le rêve américain. Elle vient d’une famille recomposée, c’est une jeune fille noire, elle avait tout contre elle, elle a déjoué les pronostics pour devenir ce que l’on appellera bientôt la plus grande joueuse de l’histoire de la WNBA. C’est franchement mon opinion. »
Pour Draymond Green, c’est aux dirigeants de la WNBA de mettre en avant l’intérieure des Aces.
« Je pense qu’A’ja Wilson est aussi ‘bankable » que n’importe quelle autre joueuse de la WNBA, mais il faut savoir comment commercialiser le produit… Alors, oui, je ne vais pas faire comme si Caitlin Clark n’avait rien fait pour la WNBA. Elle le fait et elle va continuer à le faire. Mais il n’y a pas qu’elle. Je pense qu’il y a une mine d’or dans la WNBA, à portée de mains avec A’Ja Wilson, et que vous n’avez pas trouvé comment la faire fructifier ».