Après son opération, suite à sa rupture d’un tendon rotulien du genou droit, Chris Finch ne peut plus passer ses matches debout, à marcher pour accompagner le jeu et donner ses consignes. Il est désormais au second rang, derrière son assistant Micah Nori, sur une chaise.
Cette nouvelle situation a totalement fonctionné dans le Game 1 à Denver, les Wolves ayant gagné en réussissant à limiter Nikola Jokic en défense.
« C’est un peu surréaliste d’être autant éloigné de l’action, mais c’était génial », raconte le coach de Minnesota. « J’avais l’impression d’être en sécurité. J’ai la plus grande confiance dans notre staff, et dans ses capacités. Ils ont fait un remarquable travail. On a bien communiqué. Évidemment, tout cela a été encore meilleur avec une belle victoire. C’est notre nouvelle réalité. On doit trouver le rythme. »
« On partage le même cerveau »
Et les joueurs, comment ont-ils vécu ce changement ? Ont-ils été perturbés par la distance avec leur coach ? « Cela a mieux fonctionné que je ne le pensais », concède Kyle Anderson.
« C’était plutôt cool. On entendait encore Chris Finch, il était dans nos oreilles », explique Jaden McDaniels. « On le cherchait du regard aussi, ce n’est pas comme s’il n’était plus là. Micah a fait un excellent travail pour relayer les messages et nous donner confiance. Ils sont pareils. Le coach est simplement assis désormais. »
Même assis et sur une chaise placé entre les deux premiers rangs, l’entraîneur a donné des consignes et appelé des systèmes, peu nombreux dans cette rencontre précise Micah Nori, via notamment son autre assistant Pablo Prigioni. La connexion entre les deux hommes est parfaite. « On est sur la même longueur d’onde. On partage le même cerveau. On est vraiment en phase », conclut Chris Finch.