C’est aujourd’hui à New York que doit se tenir la « réunion de la dernière chance » entre la NBA et le syndicat des joueurs.
Objectif : tout mettre en oeuvre pour éviter que la NBA soit plongée dans un lock-out, comme en 1995 et en 1998.
Ainsi, David Stern a déjà prévenu que si des progrès étaient effectués ce mardi, il est possible que les discussions se prolongent…
« Il y a eu vendredi, puis mardi. Peut-être qu’il y aura mardi, puis mercredi. Puis jeudi… Jeudi, c’est la draft, et tout le monde sera sur place. Si nous avons fait des progrès, peut-être que nous nous enfermerons tous vendredi. Derrière, il y a le week-end, et chacun d’entre nous est capable de bosser le week-end. En fait, il y a une grande souplesse. »
Une fois de plus, Stern est optimiste. Il ne cesse de le répéter : il n’a aucun intérêt à ce que l’activité de sa ligue s’arrête.
Côté joueurs, Derek Fisher est moins optimiste. Ou plutôt, il est réaliste.
« Clairement, on sent qu’il y a un sentiment d’urgence dans les deux camps, mais nous ne sommes pas sûrs que nous puissions, d’ici le 1er juillet, combler le gouffre qui nous sépare. »
Ce « gouffre » tiendrait à deux ou trois propositions. Pas plus. Et un joueur a expliqué qu’il suffisait que l’un des deux camps fasse un premier pas pour que toutes les autres « pièces du puzzle » se mettent en place.
Espérons-le…